Fiche n° 96 : Ubel Blatt de Etorouji Shiono
Couverture :
Résumé :
Informations complémentaires :
à venir
Mon avis :
Simatural
Résumé :
La légende raconte que pour lutter contre une terrifiante armée des ténèbres, l'empereur missionna 14 vaillants guerriers à qui il confia 14 lances sacrées.
3 d'entre eux, " les glorieux guerriers sans retour " périrent au combat. 4 autres, surnommés " les lances de la trahison ", furent exécutés par leur compagnons pour félonie. Les 7 derniers accomplirent leur mission et furent accueillis en héros à leur retour. Mais 20 ans plus tard, des rebelles baptisés eux aussi " les lances de la trahison " défient de nouveau l'autorité de l'empire... Sombre, vénéneux, épique...
Découvrez Ubel Blatt, une incroyable saga de Dark Fantasy !
à venir
Mon avis :
En sortant Ubel Blatt, les éditions Ki-oon aimerait surfer sur la vague des mangas de dark fantasy tels que Berserk ou Claymore qui rencontrent actuellement un grand succès en France. Sauf que...
Sauf que Ubel Blatt n'a pas les moyens de ses ambitions.
Ubel Blatt fait dans le stéréotype de base et ne parvient jamais à confirmer les promesse entrevues çà et là dans les volumes. Si les compagnons du héros ne cessent d'être étonnés par ses prodiges, il n'en est rien pour le lecteur un tant soi peu avisé qui attends un peu plus qu'une succession de "bagarres" et de filles dans leur plus simple appareil. Le cinquième tome peut se targuer d'être un modèle du genre avec la triplette donjon/méchant/demoiselle en détresse et un combat qui s'étend sur la totalité du volume ou peu s'en faut. Autre point faible : le choix de l'auteur pour le manichéisme : d'un côté, nous avons les gentils, au physique toujours attrayant, de l'autre des méchants rarement gâtés par la nature. Assez étrange pour un manga pour adulte. Dans un shonen, on aurait rien dit...
Ce classicisme a aussi des répercussions sur le dessin agréable mais qui manque de style, de personnalité.
C'est avec un peu de lassitude qu'on en vient à fermer ce septième tome (numéroté 6). En effet, les tomes passant, nos inquiétudes initiales n'ont jamais été totalement dissipées, et l'on désespère de trouver un peu d'originalité dans Ubel Blatt.
6,5/10 Au final, on peut dire qu'Ubel Blatt, sans être désagréable à lire, tarde sérieusement à dépasser le simple statut de série prometteuse. Dommage...
On croise les doigts pour la suite sans trop y croire cependant...
Sauf que Ubel Blatt n'a pas les moyens de ses ambitions.
Ubel Blatt fait dans le stéréotype de base et ne parvient jamais à confirmer les promesse entrevues çà et là dans les volumes. Si les compagnons du héros ne cessent d'être étonnés par ses prodiges, il n'en est rien pour le lecteur un tant soi peu avisé qui attends un peu plus qu'une succession de "bagarres" et de filles dans leur plus simple appareil. Le cinquième tome peut se targuer d'être un modèle du genre avec la triplette donjon/méchant/demoiselle en détresse et un combat qui s'étend sur la totalité du volume ou peu s'en faut. Autre point faible : le choix de l'auteur pour le manichéisme : d'un côté, nous avons les gentils, au physique toujours attrayant, de l'autre des méchants rarement gâtés par la nature. Assez étrange pour un manga pour adulte. Dans un shonen, on aurait rien dit...
Ce classicisme a aussi des répercussions sur le dessin agréable mais qui manque de style, de personnalité.
C'est avec un peu de lassitude qu'on en vient à fermer ce septième tome (numéroté 6). En effet, les tomes passant, nos inquiétudes initiales n'ont jamais été totalement dissipées, et l'on désespère de trouver un peu d'originalité dans Ubel Blatt.
6,5/10 Au final, on peut dire qu'Ubel Blatt, sans être désagréable à lire, tarde sérieusement à dépasser le simple statut de série prometteuse. Dommage...
On croise les doigts pour la suite sans trop y croire cependant...
Simatural