Fiche n° 136 : Velum (Le Livre de toutes les Heures 1) de Hal Duncan
Couverture :
Résumé :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=31244
Mon avis :
Simatural
Résumé :
Depuis des temps immémoriaux, le siège de Dieu est vacant. Ses anges et tous ceux dont le sang se charge d'une parcellle de divin, tous ces êtres à part qu'on surnomme les Amortels, se sont divisés en deux camps, les Souverains et l'Alliance. Leur guerre n'a pas lieu dans les cieux, mais sur le Vélum, ce tissu de mondes en comparaison duquel notre Terre n'est qu'une trace de crasse sous l'ongle d'un pouce. Pour Finnan et Phreedom, qui refusent de choisir leur camp, le temps est compté, car la guerre des cieux se fera bientôt totale.
Parution événement de l'année 2005, énorme succès aux Etats-Unis l'année suivante, Vélum est le premier volume d'un dyptique, Le Livre de toutes les heures, qui s'achèvera l'an prochain avec Encre. Aussi excitant sur le plan intellectuel que La Maison des feuilles de Mark Z. Danielewski, aussi ambitieux que L'Echiquier du mal de Dan Simmons, le récit de cette guerre amortelle courant sur des millénaires à travers l'infinité de mondes du Vélum est tout simplement époustouflant d'érudition. Et inoubliable.
Informations complémentaires :
Mon avis :
J'ai une seule certitude quant à Velum.
Le premier roman de l'écossais Hal Duncan ne laisse pas indifférent.
Certains adoreront ; d'autres, beaucoup, détesteront.
Le résumé est accrocheur. Oui, mais le résumé est faux. S'il raconte bel et bien une guerre céleste, Velum est beaucoup plus que cela. Pour ne rien vous cacher, résumer Velum tient de l'impossible.
Aussi vais-je plutôt tenter de vous exposer mes impressions de lectures.
Récit non linéaire, totalement éclaté, Velum est une lecture difficile et éprouvante. On suit les pas de personnages qui deviennent peu à peu des archétypes mythologiques. Duncan ordonne son récit d'une telle façon qu'il brouille la logique des évènements à un degré parfois exaspérant. Velum ne se lit pas d'une traite. A bien des moments, j'ai reposé le livre, souvent embarrassé, la plupart du temps étourdi, parfois même un peu en colère.
Je vous le disais : Velum ne laisse pas indifférent.
Car le texte se fait volontiers mystérieux, elliptique, obscur, parfois même contradictoire. Mais force est de constater que rien n'y est jamais laissé au hasard, rien n'y est jamais facile. Lorsque l'on sait que Velum est le premier roman de Duncan, la maîtrise et le talent de l'auteur laissent sans voix. Il m'a fallut 200 pages pour cesser de vouloir systématiquement appréhender les tenants et les aboutissants du texte et pouvoir enfin l'apprécier à sa juste valeur.
Velum est le livre de toutes les heures, de tous les moments, de tous les possibles.
Une mosaïque ambitieuse et folle où nombre de tesselles n'ont pas encore été déposées.
Un vitrail où mythe et histoire se mêle et s'entremêlent aussi souvent que des amants.
Un livre fou d'ambitions qui n'a pas fini de nous étourdir.
Si Encre est à la hauteur de Velum, on tient à coup sûr l'une des oeuvres les plus imaginatives de ce dix dernières années.
9,5/10 Un livre fou à ne conseiller qu'à un public averti. Pour eux et seulement pour eux, ce défi de lecture pourrait bien se révèler inoubliable.
Le premier roman de l'écossais Hal Duncan ne laisse pas indifférent.
Certains adoreront ; d'autres, beaucoup, détesteront.
Le résumé est accrocheur. Oui, mais le résumé est faux. S'il raconte bel et bien une guerre céleste, Velum est beaucoup plus que cela. Pour ne rien vous cacher, résumer Velum tient de l'impossible.
Aussi vais-je plutôt tenter de vous exposer mes impressions de lectures.
Récit non linéaire, totalement éclaté, Velum est une lecture difficile et éprouvante. On suit les pas de personnages qui deviennent peu à peu des archétypes mythologiques. Duncan ordonne son récit d'une telle façon qu'il brouille la logique des évènements à un degré parfois exaspérant. Velum ne se lit pas d'une traite. A bien des moments, j'ai reposé le livre, souvent embarrassé, la plupart du temps étourdi, parfois même un peu en colère.
Je vous le disais : Velum ne laisse pas indifférent.
Car le texte se fait volontiers mystérieux, elliptique, obscur, parfois même contradictoire. Mais force est de constater que rien n'y est jamais laissé au hasard, rien n'y est jamais facile. Lorsque l'on sait que Velum est le premier roman de Duncan, la maîtrise et le talent de l'auteur laissent sans voix. Il m'a fallut 200 pages pour cesser de vouloir systématiquement appréhender les tenants et les aboutissants du texte et pouvoir enfin l'apprécier à sa juste valeur.
Velum est le livre de toutes les heures, de tous les moments, de tous les possibles.
Une mosaïque ambitieuse et folle où nombre de tesselles n'ont pas encore été déposées.
Un vitrail où mythe et histoire se mêle et s'entremêlent aussi souvent que des amants.
Un livre fou d'ambitions qui n'a pas fini de nous étourdir.
Si Encre est à la hauteur de Velum, on tient à coup sûr l'une des oeuvres les plus imaginatives de ce dix dernières années.
9,5/10 Un livre fou à ne conseiller qu'à un public averti. Pour eux et seulement pour eux, ce défi de lecture pourrait bien se révèler inoubliable.
Simatural