Fiche n °138: Abarat de Clive Barker
Couverture :
Résumé :
Informations complémentaires :
tome 1 : http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=27465
tome 2 : http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=30402
Mon avis :
Ou encore :
Simatural
Résumé :
Candy Quackenbush s’ennuie à Chickentown, petite ville triste de l’Amérique profonde. Jusqu’au jour où elle pénètre par hasard dans le royaume magique d’Abarat, un archipel composé de vingt-cinq îles mystérieuses aux étranges habitants. Au fil de rencontres merveilleuses, émouvantes ou terribles, Candy va découvrir pourquoi cet univers lui semble curieusement familier et pourquoi elle se sent prête à y affronter tous les dangers…
Clive Barker signe avec Abarat une œuvre majeure dans la lignée du Magicien d’Oz. Un magnifique livre contenant plus de cent illustrations en couleurs réalisées par l’auteur lui-même. Disney, séduit par cet univers aussi bien graphique que romanesque, prévoit une adaptation cinématographique, une série télévisée, un jeu vidéo et la construction d’un espace interactif à Disneyworld.
tome 1 : http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=27465
tome 2 : http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=30402
Mon avis :
Je vous parlais l'autre jour de Velum. Sachez que la littérature de jeunesse abrite elle aussi quelques perles qui brillent tant par leur ambition que par l'imagination dont elle font preuves. Des perles qui n'ont vraiment rien à envier à la littérature dite "adulte".
Première incursion de Clive Barker dans les rayons jeunesses, Abarat est l'une des ses perles. Voici donc pour moi le moment vous la présenter.
Après plusieurs tentatives, il m'a été impossible de vous décrire le monde d'Abarat. Aussi laisserais-je l'auteur être votre guide :
Première incursion de Clive Barker dans les rayons jeunesses, Abarat est l'une des ses perles. Voici donc pour moi le moment vous la présenter.
Après plusieurs tentatives, il m'a été impossible de vous décrire le monde d'Abarat. Aussi laisserais-je l'auteur être votre guide :
Candy prit conscience de l'étrange profusion qui régnait dans l'Abarat. Parfois, ce monde faisait penser à une encyclopédie, un catalogue de phénomènes insolites et merveilleux qui débordaient de tous les côtés tant il s'efforçait d'être la Somme de Tout, voire au-delà.
Avec l'Abarat, il y a toujours quelquechose à dire. C'est un monde qui ne connaît pas de limites.
Si le propos de l'auteur (tiré du second volume) peut passer pour la suffisance voire de l'arrogance, il n'en est rien. Barker a les moyens de ses ambitions. Pourvu d'un monde d'une richesse et d'une densité rarement atteinte en littérature, Abarat traite du bizarre, de l'étrange, de l'Autre sous toutes ses formes. Chaque page dévoile son lot d'émerveillements.
Mais comment évoquer Abarat sans parler de son héroîne, l'adorable Candy Quackenbush. Impossible n'est pas français. Impossible n'est pas non plus Candy Quackenbush. Impossible en effet de ne pas apprécier cette jeune héroïne rafraichissante et de ne pas suivre pas à pas chaune de ses tribulations. Pourquoi est-ce impossible ? On peut citer ses nombreuses qualités mais on pourrait tout autant noter la bienveillance dont fait preuve l'auteur à son égard. Chez Barker (comme chez Gaiman), on apprécie l'attachement de l'auteur vis-à-vis de ses personnages ou de son univers. On voit presque l'aile de l'auteur protéger la jeune Candy à chaque instant. C'est cette même aile qui nous guide à travers le foisonnement de l'ouvrage et nous présente un à un chacun des personnages. En bon père/auteur-poule, Barker semble espérer pouvoir maîtriser tous les aspects de sa création sans toutefois y parvenir. L'enfant peut se targuer d'avoir dépasser les espérances de son papa. Voilà peut-être la plus belle preuve de réussite d'Abarat.
Sans ses illustrations, Abarat serait un un excellent roman. Avec, on peut parler de chef-d'oeuvre. Non seulement, les illustrations griffonées ça et là par l'auteur ne limitent pas l'imagination du récit, mais elle lui insouffle une folie, une étrangeté qui fait des deux premiers romans du cyle une oeuvre sans égale. Une oeuvre EXTRA-ORDINAIRE dont il est assez étonnant de voir sa relative confidentialité.
9,5/10 Abarat. Un drôle de nom pour une drôle de série.
Abarat. Un "livre-univers", l'un des tous meilleurs ouvrages de fantasy qu'il m'ait été donné de lire.
Ouvrir abarat, c'est prendre un ticket pour un monde sans aucune mesure, pour un voyage inoubliable, quelque soit l'âge que l'on a.
Il n'y a pas d'âge pour rêver. Clive Barker nous le rappelle de la plus belle des manières.
Mais comment évoquer Abarat sans parler de son héroîne, l'adorable Candy Quackenbush. Impossible n'est pas français. Impossible n'est pas non plus Candy Quackenbush. Impossible en effet de ne pas apprécier cette jeune héroïne rafraichissante et de ne pas suivre pas à pas chaune de ses tribulations. Pourquoi est-ce impossible ? On peut citer ses nombreuses qualités mais on pourrait tout autant noter la bienveillance dont fait preuve l'auteur à son égard. Chez Barker (comme chez Gaiman), on apprécie l'attachement de l'auteur vis-à-vis de ses personnages ou de son univers. On voit presque l'aile de l'auteur protéger la jeune Candy à chaque instant. C'est cette même aile qui nous guide à travers le foisonnement de l'ouvrage et nous présente un à un chacun des personnages. En bon père/auteur-poule, Barker semble espérer pouvoir maîtriser tous les aspects de sa création sans toutefois y parvenir. L'enfant peut se targuer d'avoir dépasser les espérances de son papa. Voilà peut-être la plus belle preuve de réussite d'Abarat.
Sans ses illustrations, Abarat serait un un excellent roman. Avec, on peut parler de chef-d'oeuvre. Non seulement, les illustrations griffonées ça et là par l'auteur ne limitent pas l'imagination du récit, mais elle lui insouffle une folie, une étrangeté qui fait des deux premiers romans du cyle une oeuvre sans égale. Une oeuvre EXTRA-ORDINAIRE dont il est assez étonnant de voir sa relative confidentialité.
9,5/10 Abarat. Un drôle de nom pour une drôle de série.
Abarat. Un "livre-univers", l'un des tous meilleurs ouvrages de fantasy qu'il m'ait été donné de lire.
Ouvrir abarat, c'est prendre un ticket pour un monde sans aucune mesure, pour un voyage inoubliable, quelque soit l'âge que l'on a.
Il n'y a pas d'âge pour rêver. Clive Barker nous le rappelle de la plus belle des manières.
Simatural