Fiche n° 143 : Récits de la grande Explosion de Julia Verlanger

Publié le par Simatural

Couverture :


Résumé :

Aucun bataillon ayant franchi Les Portes sans Retour n’est jamais revenu. Pourtant Gyall, pour les yeux d’une belle, tentera l’aventure. De terribles épreuves les attendent… mais sont-elles seulement réelles ?
Terra a perdu la guerre, et ses défenseurs sont devenus Les Hommes marqués, c’est-à-dire des esclaves ; parmi eux, Garral va tenter de survivre… et peut-être sauver sa planète.
Giraud, en rade sur une planète minière, croit enfin tenir sa chance dans une chasse au trésor. Une quête dans La Jungle de Pierre, avec des millions à la clé… et la mort aussi.
Condamné au bagne au cœur d’un marécage mortel, Jairo s’évadera pour gagner Horlemonde, en compagnie d’un homme étrange – puisqu’il prétend venir d’un autre monde !
Les Portes sans Retour, Les Hommes marqués, La Jungle de Pierre, Horlemonde : quatre space operas impitoyables réunis en volume pour la première fois, par l’auteure de la trilogie de L’Autoroute sauvage.

Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=31246

Mon avis :
En attendant la chronique du Pelot mi-janvier, voici venir le second volume de l'intégrale de l'oeuvre de julia Verlanger. Après sa trilogie post-apocalyptique, c'est au tour de quatre de ses space op' (et d'une nouvelle) d'être réédité dans l'excellente collection Trésors de la SF.

Pour cette chronique, je vais essayer de faire preuve de la même concision que celle dont fait preuve celle, qui pendant longtemps, écrivit sous le pseudonyme de Gilles Thomas. Récits de la Grande Explosion regroupe quatre space op' qui se déroulent dans le même univers (Terra est mentionnée dans les quatre textes).

Ceux qui ont lu la première intégrale ou un roman de la dame le savent, Verlanger écrit des romans courts et explosifs d'où l'ennui semble avoir été banni à jamais. Des portes sans retours à la Jungle de pierre en passant par le bagne d'Argolide, les différents héros se retrouvent aux prises avec des mondes dangereux, des femmes fatales, des dieux, des hommes cruels, etc... Le tout, saupoudré d'une bonne dose d'humour, n'a rien à envier aux auteurs anglo-saxons plutôt fortiche dans le domaine.

Le "postfacier" compare ces textes à un jeu vidéo ; une comparaison plutôt pertinente tant (je sans qu'on va ma taxer de copinage) on devient vite accroc. Fun et facile à lire, la prose verlangienne enchaîne le lecteur ou la lectrice après seulement quelques lignes et ne vous relâchera pas avant la dernière si jamais elle le fait.

8,5/10 Julia Verlanger savait raconter des histoires. Avec cette seconde intégrale, maintenant moins que jamais, on est pas prêt de l'oublier.

Simatural

Publié dans Critiques SF

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S
Oui je sais. j'ai beau avoir adoré, je voyais pas trop quoi dire sur cette intégrale. Pas inspiré quoi !<br /> <br /> Promis, je me rattraperais avec ma prochaine chronique sur l'une de mes plus lectures SF de l'année 2008. J'ai fini l'ouvrage il y a 3 jours et j'ai encore du mal à m'en remettre !<br /> Surprises, surprises...
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T
ben tu t'es pas foulé sur ce coup-là :-)
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