Fiche n°230 : A l'orée sombre d'Elisabeth Ebory
Couverture :
Résumé :
Écoutez : le chant des passeurs s’élève dans les nuits de neige
Observez : une silhouette d’or s’échappe sur les grands boulevards.
Traversez les miroirs brisés ; bravez l’obscurité. Dans le crépuscule des villes amères, la brûlure de la colère est un sortilège de plus ; la magie de la nuit elle-même caresse l’âme des sorcières.
Saisissez les rubans noirs : l’encre trace le chemin à suivre. Sur le pas des enfers, à la lisière des grandes forêts de ténèbres, dans la cité de Féerie… quelqu’un attend. Et vous tend la main.
C’est une invitation qui ne promet rien qu’un voyage. Il commence à l’orée sombre d’un monde étrange. L’univers farouche des fées d’encre.
Informations complémentaires :
http://critic.fr/detail_livre.php?livre=32941
Mon avis :
Un recueil de nouvelle de cette qualité, c'est appréciable. Dans différents sens du terme.
C'est appréciable car les bons recueils d'auteurs de ce genre (comprenez jeunes, français et fantastique ) se font trop rares.
C'est appréciable aussi car il me tardait de relire des textes d'Elisabeth Ebory que j'avais découverte grâce aux regrettées éditions de l'Oxymore.
Appréciable aussi car il faut lire ces nouvelles lentement, s'en délecter, se laisser couler dans les mots et entraîner par la voix de l'auteur. Du fantastique, de la fantasy urbaine comme cela, j'en croise rarement.
Tout semble choisi, pesé, réfléchi, et abouti. Les nouvelles s'orchestrent magistralement tout au long des pages et c'est à saluer. Car si l'on ne suit un personnage, dans un recueil, on découvre un univers. Et celui ci est riche.
L'écriture revêt ici sa parure de fantastique en cela que le réel est altéré, et de fantasy urbaine en cela que La Ville y est un personnage à elle seule. La ville telle un refuge, une forêt, ou un lieu de perte. Un lieu d'échange entre des mondes, de flou.
Des nouvelles je ne vous dirai que peu de choses, car ça serait à mon avis gâcher votre plaisir. Certaines vous seront peut-être connues mais c'est un plaisir de les redécouvrir. Une petite mention particulière pour Quand il neige, Burning, Nuit d'été et Cendre / Alexei.
S'il vous plaît, chers éditeurs, plus de fantasy urbaine comme celle-ci...
8/10 : Un régal et une réussite pour ce recueil de fantasy urbaine ou tout est fait pour nous ensorceler. Nous entraîner dans un Ailleurs pas si différent. Pas si loin…
Je ne peux que vous encourager à le lire et, avec cette plume, dépasser des a-priori que vous avez peut-être sur la nouvelle …
P.S. : Pour vous donner envie, griffe d'encre met à votre disposition quelques extraits.. n'hésitez pas :
extraits du recueil (format PDF)
Meor
Résumé :
Écoutez : le chant des passeurs s’élève dans les nuits de neige
Observez : une silhouette d’or s’échappe sur les grands boulevards.
Traversez les miroirs brisés ; bravez l’obscurité. Dans le crépuscule des villes amères, la brûlure de la colère est un sortilège de plus ; la magie de la nuit elle-même caresse l’âme des sorcières.
Saisissez les rubans noirs : l’encre trace le chemin à suivre. Sur le pas des enfers, à la lisière des grandes forêts de ténèbres, dans la cité de Féerie… quelqu’un attend. Et vous tend la main.
C’est une invitation qui ne promet rien qu’un voyage. Il commence à l’orée sombre d’un monde étrange. L’univers farouche des fées d’encre.
Informations complémentaires :
http://critic.fr/detail_livre.php?livre=32941
Mon avis :
Un recueil de nouvelle de cette qualité, c'est appréciable. Dans différents sens du terme.
C'est appréciable car les bons recueils d'auteurs de ce genre (comprenez jeunes, français et fantastique ) se font trop rares.
C'est appréciable aussi car il me tardait de relire des textes d'Elisabeth Ebory que j'avais découverte grâce aux regrettées éditions de l'Oxymore.
Appréciable aussi car il faut lire ces nouvelles lentement, s'en délecter, se laisser couler dans les mots et entraîner par la voix de l'auteur. Du fantastique, de la fantasy urbaine comme cela, j'en croise rarement.
Tout semble choisi, pesé, réfléchi, et abouti. Les nouvelles s'orchestrent magistralement tout au long des pages et c'est à saluer. Car si l'on ne suit un personnage, dans un recueil, on découvre un univers. Et celui ci est riche.
L'écriture revêt ici sa parure de fantastique en cela que le réel est altéré, et de fantasy urbaine en cela que La Ville y est un personnage à elle seule. La ville telle un refuge, une forêt, ou un lieu de perte. Un lieu d'échange entre des mondes, de flou.
Des nouvelles je ne vous dirai que peu de choses, car ça serait à mon avis gâcher votre plaisir. Certaines vous seront peut-être connues mais c'est un plaisir de les redécouvrir. Une petite mention particulière pour Quand il neige, Burning, Nuit d'été et Cendre / Alexei.
S'il vous plaît, chers éditeurs, plus de fantasy urbaine comme celle-ci...
8/10 : Un régal et une réussite pour ce recueil de fantasy urbaine ou tout est fait pour nous ensorceler. Nous entraîner dans un Ailleurs pas si différent. Pas si loin…
Je ne peux que vous encourager à le lire et, avec cette plume, dépasser des a-priori que vous avez peut-être sur la nouvelle …
P.S. : Pour vous donner envie, griffe d'encre met à votre disposition quelques extraits.. n'hésitez pas :
extraits du recueil (format PDF)
Meor