Fiche n° 251 : This is not America de Thomas Day
Couverture :
Résumé : `
Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=32675
Mon avis :
Ce recueil rassemble trois nouvelles dont l'une totalement inédite.
Trois nouvelles où la plume de l'auteur trace les contours d'une Amérique fantasmée.
Armé de son humour railleur et de son ton acerbe, Thomas Day crache toutes ses références, qu'elles trouvent leurs sources dans l'histoire, le cinéma, la littérature ou la musique… Et il les passe à la moulinette, à sa moulinette. On retrouve ainsi dans ces trois textes (prenez votre respiration): des extra-terrestres de la Zone 51, l'assassinat de J. F. K., du road movie, des mafieux, des cowboys, air force one, Winnie l'ourson, des restes de la guerre froide, des relents hollywoodiens, des luckys et même des clopes qui n'existent pas, Mike Tyson, Julio Iglésias, un crocodile, 10000 $, des actrices pornos, du camembert, des spartiates et tout un tas d'autres trucs.
A l'instar de ce que produit un auteur comme Lucius Shepard, les nouvelles recueillies ici vont à 200 km/h et à contre-sens. Des camions, on s'en prend plein la gueule ! Pour parler séparément de chacune des nouvelles, disons que la première aurait tout à fait bien pu sortir du Bic de Tarantino. La seconde commence comme un roman Jim Thompson shooté à l'adrénaline pour finir comme un épisode de Tex Avery (Christopher Moore et son Coyote Blues à côté, c'est du Flaubert). La dernière, et bien, la dernière, Apologie du sacrifice devrait vous secouer avec sa construction particulière et sa chute vertigineuse.
8/10 Le rêve américain sous acide ! 3 nouvelles jubilatoires et savoureuses pour un recueil plus que recommandable !
Simatural
Résumé : `
Ce n'est pas l'Amérique.
En tout cas, pas la nôtre.
Mais c'est la sienne. L'Amérique de Thomas Day, où frayent dans un carambolage d'influences, le carton pâte fané d'une puissance passée, le road sign rouillé – moitié ensablé – qui indique le chemin de la Zone 51, le cool déjanté d'un Tarantino sous crack et l'ombre, découpée dans la lumière du couchant sur John Ford's Point, de ce héros américain – la mâchoire carrée et le zygomatique en berne – qui regarde loin, vers l'horizon et la Frontière.
En tout cas, pas la nôtre.
Mais c'est la sienne. L'Amérique de Thomas Day, où frayent dans un carambolage d'influences, le carton pâte fané d'une puissance passée, le road sign rouillé – moitié ensablé – qui indique le chemin de la Zone 51, le cool déjanté d'un Tarantino sous crack et l'ombre, découpée dans la lumière du couchant sur John Ford's Point, de ce héros américain – la mâchoire carrée et le zygomatique en berne – qui regarde loin, vers l'horizon et la Frontière.
Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=32675
Mon avis :
Ce recueil rassemble trois nouvelles dont l'une totalement inédite.
Trois nouvelles où la plume de l'auteur trace les contours d'une Amérique fantasmée.
Armé de son humour railleur et de son ton acerbe, Thomas Day crache toutes ses références, qu'elles trouvent leurs sources dans l'histoire, le cinéma, la littérature ou la musique… Et il les passe à la moulinette, à sa moulinette. On retrouve ainsi dans ces trois textes (prenez votre respiration): des extra-terrestres de la Zone 51, l'assassinat de J. F. K., du road movie, des mafieux, des cowboys, air force one, Winnie l'ourson, des restes de la guerre froide, des relents hollywoodiens, des luckys et même des clopes qui n'existent pas, Mike Tyson, Julio Iglésias, un crocodile, 10000 $, des actrices pornos, du camembert, des spartiates et tout un tas d'autres trucs.
A l'instar de ce que produit un auteur comme Lucius Shepard, les nouvelles recueillies ici vont à 200 km/h et à contre-sens. Des camions, on s'en prend plein la gueule ! Pour parler séparément de chacune des nouvelles, disons que la première aurait tout à fait bien pu sortir du Bic de Tarantino. La seconde commence comme un roman Jim Thompson shooté à l'adrénaline pour finir comme un épisode de Tex Avery (Christopher Moore et son Coyote Blues à côté, c'est du Flaubert). La dernière, et bien, la dernière, Apologie du sacrifice devrait vous secouer avec sa construction particulière et sa chute vertigineuse.
8/10 Le rêve américain sous acide ! 3 nouvelles jubilatoires et savoureuses pour un recueil plus que recommandable !
Simatural