Fiche n° 264 : 13 Balles dans la peau (Vampire Story 1) de David Wellington
Couverture :
Résumé :
Selon les rapports officiels, tous les vampires sont morts.
Un agent fédéral nommé Arkeley a trucidé le dernier dans les années 1980 à l’issue d’un combat qui a failli lui coûter la vie.
Pourtant, lorsque Laura Caxton, de la police d’État, appelle des renforts en pleine nuit à la suite d’un contrôle de routine qui a mal tourné, le FBI décide de tirer Arkeley de sa retraite. Il est en effet le seul à savoir qu’un vampire a survécu : une femme, qui croupit dans un asile abandonné. Elle est conservée dans un état de faiblesse permanent, mais Arkeley la soupçonne de manigancer, le retour en force des damnés.
Lui aussi attend ce moment pour en finir une fois pour toutes. Et comme Caxton va vite s’en rendre compte, ils n’affrontent pas des créatures d’opérette, mais de véritables machines à tuer.
Ces vampires-là sont des monstres, des vrais.
Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=32118
Mon avis :
Si David Wellington avait été un auteur de bit-lit, j'aurais pu vous dire comment allait se dérouler 13 dans la peau. L'héroïne, Laura Laxton, serait tombé amoureuse du ténébreux agent Arkeley, un tueur de vampire héroïque et beau comme une statue grecque, lui-même vampire d'ailleurs. Nos deux héros auraient ainsi lutter ensemble contre les forces des ténèbres mais bien pire, contre leurs pulsions sexuelles parce qu'il ne faut pas coucher dès le premier tome. C'est bien connu, il faut garder un semblant de suspense pour les quinzes prochaines volumes : les ados doivent courir acheter la suite !
Oui, Anita Blake, Buffy et bien d'autres héroïnes de "paranormal romance" sont passées par là. Depuis une dizaine d'années, les vampires ont perdu leurs crocs et ont gagné en sex-appeal. Le vampire, "sexe à piles" d'héroïnes à fortes têtes, on serait en droit de le penser. Pardonnez mon agacement mais l'overdose de bit-lit est proche et le vampire beau-gosse, j'en commence à en avoir ras-la-patate. Seul V-Virus en jeunesse aura, ces dernières années, apporté un peu d'originalité au mythe du vampire.
Fort heureusement, il n'en est rien. David Wellington écrit de l'horreur. De l'HORREUR. De celle que l'on crie, de celle que l'on lit les mains crispés, de celle qui donne des sueurs froides, de celle qui vous empêche de dormir.
Fini les Love Stories avec des vampires, bienvenue dans les Vampires Stories avec des vampires, des vrais !
En-fin !
- Vous l'aimez comment votre vampire ?
- Saignant.
- Moi aussi !
13, c'est le nombre de balles spéciales que l'on peut glisser dans le magasin de leurs flingues.
13, c'est beaucoup mais pas tant que ça si l'on considère les vampires imaginés par l'auteur américain. Rapides, monstreux, surhumains, inhumains, violents, sanguinaires, les vampires de Wellington sont les dignes descendants de Vlad Dracula. Angel, Edward et Cie sont mort et enterrés. Hourrah !
Course-poursuite, scènes d'action à foison, massacres, le livre ne maque pas d'action. On mord dedans et on ne le lâche plus avant de l'avoir vidé de toute sa substance.
Et pour l'histoire d'amour ? Entre des vampires mangeurs d'hommes et une héroïne mangeuse de fem... pardon, une héroïne lesbienne, vous aurez compris que l'amour n'a pas beaucoup sa place. La série s'appelle Vampire Story et l'on ne se demande pas pourquoi. Alors, oui, il y a une mini-mini-histoire d'amour mais franchement, ça prends trois pages et c'est fini.
David Wellington n'est pas la plus grand styliste que la Terre ait porté et franchement on s'en fout. Sa plume ne fait pas dans la dentelle ! Tant mieux, ses vampires non plus !
Dans sa contruction, l'histoire ne sort pas de sentier battus des thrillers à succès. Remplacer les vampires par un serial-killer et vous aurez entre les mains un thriller certes bien contruit mais que vous avez déjà lu plusieurs fois sous des plumes différentes. Bref, sous couvert d'un "renouveau" du vampire se cache une intrigue des plus banales. Dommage...
6,5/10 Un retour aux sources bienvenu avec des vampires monstrueux et sanguinaires à la clé. Voilà un mélange de policier et d'histoire de vampire plutôt bien troussé mais trop prévisible ! Rendez-vous en août prochain pour la suite intitulée 99 cercueils ; ça promet !
Résumé :
Selon les rapports officiels, tous les vampires sont morts.
Un agent fédéral nommé Arkeley a trucidé le dernier dans les années 1980 à l’issue d’un combat qui a failli lui coûter la vie.
Pourtant, lorsque Laura Caxton, de la police d’État, appelle des renforts en pleine nuit à la suite d’un contrôle de routine qui a mal tourné, le FBI décide de tirer Arkeley de sa retraite. Il est en effet le seul à savoir qu’un vampire a survécu : une femme, qui croupit dans un asile abandonné. Elle est conservée dans un état de faiblesse permanent, mais Arkeley la soupçonne de manigancer, le retour en force des damnés.
Lui aussi attend ce moment pour en finir une fois pour toutes. Et comme Caxton va vite s’en rendre compte, ils n’affrontent pas des créatures d’opérette, mais de véritables machines à tuer.
Ces vampires-là sont des monstres, des vrais.
Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=32118
Mon avis :
Si David Wellington avait été un auteur de bit-lit, j'aurais pu vous dire comment allait se dérouler 13 dans la peau. L'héroïne, Laura Laxton, serait tombé amoureuse du ténébreux agent Arkeley, un tueur de vampire héroïque et beau comme une statue grecque, lui-même vampire d'ailleurs. Nos deux héros auraient ainsi lutter ensemble contre les forces des ténèbres mais bien pire, contre leurs pulsions sexuelles parce qu'il ne faut pas coucher dès le premier tome. C'est bien connu, il faut garder un semblant de suspense pour les quinzes prochaines volumes : les ados doivent courir acheter la suite !
Oui, Anita Blake, Buffy et bien d'autres héroïnes de "paranormal romance" sont passées par là. Depuis une dizaine d'années, les vampires ont perdu leurs crocs et ont gagné en sex-appeal. Le vampire, "sexe à piles" d'héroïnes à fortes têtes, on serait en droit de le penser. Pardonnez mon agacement mais l'overdose de bit-lit est proche et le vampire beau-gosse, j'en commence à en avoir ras-la-patate. Seul V-Virus en jeunesse aura, ces dernières années, apporté un peu d'originalité au mythe du vampire.
Fort heureusement, il n'en est rien. David Wellington écrit de l'horreur. De l'HORREUR. De celle que l'on crie, de celle que l'on lit les mains crispés, de celle qui donne des sueurs froides, de celle qui vous empêche de dormir.
Fini les Love Stories avec des vampires, bienvenue dans les Vampires Stories avec des vampires, des vrais !
En-fin !
- Vous l'aimez comment votre vampire ?
- Saignant.
- Moi aussi !
13, c'est le nombre de balles spéciales que l'on peut glisser dans le magasin de leurs flingues.
13, c'est beaucoup mais pas tant que ça si l'on considère les vampires imaginés par l'auteur américain. Rapides, monstreux, surhumains, inhumains, violents, sanguinaires, les vampires de Wellington sont les dignes descendants de Vlad Dracula. Angel, Edward et Cie sont mort et enterrés. Hourrah !
Course-poursuite, scènes d'action à foison, massacres, le livre ne maque pas d'action. On mord dedans et on ne le lâche plus avant de l'avoir vidé de toute sa substance.
Et pour l'histoire d'amour ? Entre des vampires mangeurs d'hommes et une héroïne mangeuse de fem... pardon, une héroïne lesbienne, vous aurez compris que l'amour n'a pas beaucoup sa place. La série s'appelle Vampire Story et l'on ne se demande pas pourquoi. Alors, oui, il y a une mini-mini-histoire d'amour mais franchement, ça prends trois pages et c'est fini.
David Wellington n'est pas la plus grand styliste que la Terre ait porté et franchement on s'en fout. Sa plume ne fait pas dans la dentelle ! Tant mieux, ses vampires non plus !
Dans sa contruction, l'histoire ne sort pas de sentier battus des thrillers à succès. Remplacer les vampires par un serial-killer et vous aurez entre les mains un thriller certes bien contruit mais que vous avez déjà lu plusieurs fois sous des plumes différentes. Bref, sous couvert d'un "renouveau" du vampire se cache une intrigue des plus banales. Dommage...
6,5/10 Un retour aux sources bienvenu avec des vampires monstrueux et sanguinaires à la clé. Voilà un mélange de policier et d'histoire de vampire plutôt bien troussé mais trop prévisible ! Rendez-vous en août prochain pour la suite intitulée 99 cercueils ; ça promet !