Fiche n° 268 : Les Ailes de l'Orage (DragonMaster 1) de Chris Bunch
Couverture :
Résumé :
La région située entre les royaumes instables de Deraine, Sagène et Roche est gouvernée à la pointe de l’épée par les hors-la-loi. Mais pour Hal Kailas, le seul pouvoir authentique est celui des dragons.
Enfant, son rêve était d’apprendre à voler sur le dos d’un dragon. La guerre va réaliser son vœu.
Pour la première fois, les redoutables dragons sauvages sont devenus des armes vivantes, chevauchés par des hommes audacieux à l’ambition féroce.
Et le plus grand de tous ces dragonniers n’est autre que Hal Kailas.
Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=32129
Mon avis :
Chroniquer ce premier volet de DragonMaster, nouvelle série de l'auteur du très moyen Corsaire chez Bragelonne, c'est peindre son portrait chinois. Il n'a ni le souffle épique d'un Gemmell, ni les personnages d'un Feist, ni l'humour d'un Eddings pour ne citer que des auteurs assez similaires en terme de high fantasy.
A court de souffle...
Comme le suggère la magnifique couverture de Didier Graffet (je propose de déclarer les mains de ce type fierté nationale !), DragonMaster raconte d'immenses batailles à dos de dragons. L'idée avait tour me plaire : à l'instar des chevaux, les dragons ne sont que de vulgaires montures, bien loin de l'image de créatures fières, intelligentes et extraordinaires qu'on glorifie communément.
Des conflits, Dragon Master en contient son lot. Pourtant, on ne ressent jamais la moindre excitation à les lire. A l'inverse d'un Gemmell, Bunch ne possède pas le talent nécessaire pour insuffler à ses combats un souffle épique qui emporte le lecteur au beau milieu des échauffourées. Les descriptions restent des descriptions. Les mots n'appellent aucune image. Le récit ne s'emballe jamais. Bref, on ne vit pas les conflits, on ne les voit même pas et on les subirait presque.
Un héros p(Hal)ichon...
Hal va devenir le plus grand dragonnier de tous les temps. Pourtant, à lire Les Ailes de l'Orage, on n'arrive guère à voir en Hal qu'un enfant caractériel, stupide et égoïste.
Hal a du pif : quand Hal n'aime pas quelqu'un, vous pouvez à coup sûr cataloguer cette personne comme étant soit incompétente, soit lâche, soit méchante. Hal, il aime pas les mauviettes ni les salauds, en cela, Hal a bien raison.
Hal est intelligent. Les batailles à dos de dragon ont lieu depuis belles lurettes. Pourtant, Hal, il va les révolutionner les mêlées aériennes, et pas qu'un peu. Celui qui va peu à peu gravir toute la hiérarchie militaire par son courage et sa bravoure va aussi se faire remarquer pour son génie militaire. Les idées de Hal sont toujours très simples mais comme tout le monde les trouve géniales, on se dit qu'en plus d'être des tapettes au combat, les autres, ils sont aussi un peu stupides.
Hal est gentil. S'il quitte sa famille, c'est pour la protéger du méchant retour de bâton seigneuriale qui pèse sur ses parents par sa faute. Oui, Hal est gentil, il a un coeur gros comme un pâté de maison (et me voilà en train de faire de la poésie). Aussi quand il voit des méchants garçons dont le fils du seigneur taper sur un pauvre petit dragon sans défense, il n'écoute que son courage et décide ni une ni deux de braver ses ennemis alors qu'il est tout seul et qu'eux, ils sont pleins. Et Hal, quand il est énervé, c'est comme Hulk, faut pas lui chercher des poux.
Hal est beau. Les filles. Hal est tellement pur qu'il est un peu ignorant en ce qui concerne les choses de l'amour. Heureusement il a une gentille copine (une rousse comme il se doit en fantasy) qui lui dispense patiemment des cours. Elle l'aime. Lui aussi. Du moins quand il n'est pas trop occupé à devenir le plus grand dragonnier de tous les temps. Oui, il l'aime, c'est sûr, il ne l'oubliera jamais... Pas même pour une autre...
Quant au reste...
Il est du même acabit. Une fois le roman terminé, on ne sait pas quoi trop en dire, on peut tout simplement constater ce qu'il manque. Rien ne vient sauver le roman du naufrage pas même la génie militaire de Hal, c'est dire... Deux tomes suivront car Hal le sait plus que tout autre, « la guerre et le massacre ne font que commencer ». Ben nous, on s'en tape un peu, on ne sera plus là pour les lire.
4/10 Un récit asthmatique et un héros avec autant de charisme qu'une patate font des Ailes de l'Orage un début de série sans talent aucun. 22 euros, ça fait cher la couverture ! Si vous aimez les batailles à dos de Dragon, Préférez-lui la très honnête série Téméraire.
Simatural
Résumé :
La région située entre les royaumes instables de Deraine, Sagène et Roche est gouvernée à la pointe de l’épée par les hors-la-loi. Mais pour Hal Kailas, le seul pouvoir authentique est celui des dragons.
Enfant, son rêve était d’apprendre à voler sur le dos d’un dragon. La guerre va réaliser son vœu.
Pour la première fois, les redoutables dragons sauvages sont devenus des armes vivantes, chevauchés par des hommes audacieux à l’ambition féroce.
Et le plus grand de tous ces dragonniers n’est autre que Hal Kailas.
Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=32129
Mon avis :
Chroniquer ce premier volet de DragonMaster, nouvelle série de l'auteur du très moyen Corsaire chez Bragelonne, c'est peindre son portrait chinois. Il n'a ni le souffle épique d'un Gemmell, ni les personnages d'un Feist, ni l'humour d'un Eddings pour ne citer que des auteurs assez similaires en terme de high fantasy.
A court de souffle...
Comme le suggère la magnifique couverture de Didier Graffet (je propose de déclarer les mains de ce type fierté nationale !), DragonMaster raconte d'immenses batailles à dos de dragons. L'idée avait tour me plaire : à l'instar des chevaux, les dragons ne sont que de vulgaires montures, bien loin de l'image de créatures fières, intelligentes et extraordinaires qu'on glorifie communément.
Des conflits, Dragon Master en contient son lot. Pourtant, on ne ressent jamais la moindre excitation à les lire. A l'inverse d'un Gemmell, Bunch ne possède pas le talent nécessaire pour insuffler à ses combats un souffle épique qui emporte le lecteur au beau milieu des échauffourées. Les descriptions restent des descriptions. Les mots n'appellent aucune image. Le récit ne s'emballe jamais. Bref, on ne vit pas les conflits, on ne les voit même pas et on les subirait presque.
Un héros p(Hal)ichon...
Hal va devenir le plus grand dragonnier de tous les temps. Pourtant, à lire Les Ailes de l'Orage, on n'arrive guère à voir en Hal qu'un enfant caractériel, stupide et égoïste.
Hal a du pif : quand Hal n'aime pas quelqu'un, vous pouvez à coup sûr cataloguer cette personne comme étant soit incompétente, soit lâche, soit méchante. Hal, il aime pas les mauviettes ni les salauds, en cela, Hal a bien raison.
Hal est intelligent. Les batailles à dos de dragon ont lieu depuis belles lurettes. Pourtant, Hal, il va les révolutionner les mêlées aériennes, et pas qu'un peu. Celui qui va peu à peu gravir toute la hiérarchie militaire par son courage et sa bravoure va aussi se faire remarquer pour son génie militaire. Les idées de Hal sont toujours très simples mais comme tout le monde les trouve géniales, on se dit qu'en plus d'être des tapettes au combat, les autres, ils sont aussi un peu stupides.
Hal est gentil. S'il quitte sa famille, c'est pour la protéger du méchant retour de bâton seigneuriale qui pèse sur ses parents par sa faute. Oui, Hal est gentil, il a un coeur gros comme un pâté de maison (et me voilà en train de faire de la poésie). Aussi quand il voit des méchants garçons dont le fils du seigneur taper sur un pauvre petit dragon sans défense, il n'écoute que son courage et décide ni une ni deux de braver ses ennemis alors qu'il est tout seul et qu'eux, ils sont pleins. Et Hal, quand il est énervé, c'est comme Hulk, faut pas lui chercher des poux.
Hal est beau. Les filles. Hal est tellement pur qu'il est un peu ignorant en ce qui concerne les choses de l'amour. Heureusement il a une gentille copine (une rousse comme il se doit en fantasy) qui lui dispense patiemment des cours. Elle l'aime. Lui aussi. Du moins quand il n'est pas trop occupé à devenir le plus grand dragonnier de tous les temps. Oui, il l'aime, c'est sûr, il ne l'oubliera jamais... Pas même pour une autre...
Quant au reste...
Il est du même acabit. Une fois le roman terminé, on ne sait pas quoi trop en dire, on peut tout simplement constater ce qu'il manque. Rien ne vient sauver le roman du naufrage pas même la génie militaire de Hal, c'est dire... Deux tomes suivront car Hal le sait plus que tout autre, « la guerre et le massacre ne font que commencer ». Ben nous, on s'en tape un peu, on ne sera plus là pour les lire.
4/10 Un récit asthmatique et un héros avec autant de charisme qu'une patate font des Ailes de l'Orage un début de série sans talent aucun. 22 euros, ça fait cher la couverture ! Si vous aimez les batailles à dos de Dragon, Préférez-lui la très honnête série Téméraire.
Simatural