Fiche n° 341 : Jungle fever (Dans mon Open space 2) de James
Couverture :
Résumé :
Travailler plus pour gagner plus, ou travailler moins sans se faire repérer ?
Open Space est un portrait au vitriol de la vie en entreprise, les guerres inter services, les hiérarchies plombantes, les stagiaires exploités et sous payés. En 46 pages hilarantes, James se paye les chefaillons bornés, les informaticiens incompétents, le service du personnel largué, les financiers cyniques, les vendeurs bourrins, les cadres qui se croient supérieurs et tous les rapports de pouvoirs qui font de l’entreprise un monde merveilleux.
Et à la différence de bien des satiristes qui ne connaissent l’entreprise que de nom, l’auteur a travaillé pendant 20 ans pour une grosse agence de com bossant pour Microsoft et d’autres, et sait donc exactement de quoi il parle.
Informations complémentaires :
tome 1 : http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=28182
tome 2 : http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=32140
Mon avis :
De temps à autre, les retours des clients sont mauvais ; ça arrive, on n'est jamais à l'abri d'une erreur. On se dit alors qu'on s'est trompé et on conseille autre chose. Mais parfois, on n'en démord pas. Un jour, par exemple, un client à qui j'avais conseillé le premier volume d'Open Space revient me voir en me disant que « ouais c'était sympa, mais que Open Space, ben, c'était juste drôle ».
- De quoi ! Juste drôle ?
C'est pas possible, on a pas lu la même BD !
Je sais pas vous mais moi, en lisant le premier volume, je me disais « ah ouais, ça, ça m'est déjà arrivé », « hé, mais ça, c'est tout à fait « ... » (remplir le blanc par l'éternel troufion qui vous gâche la vie au travail). Bref, Open Space premier service, c'était plutôt bien vu et ça faisait sourire.
Cette deuxième fournée, c'est la même chose mais en mieux. On connaît déjà les protagonistes et on rentre plus facilement dans ces petites histoires. Et dès le début, les blagues fusent, et ce jusqu'à la fin. On sourit. On rit. On tourne les pages. L'auteur a visiblement compris les rouages d'une bonne histoire comique en strip et s'amuse à multiplier les gags. Mieux, ceux-ci s'enchaînent à vitesse grand v et se répondent. Que du bonheur !
Et quand bien même Open Space ne serait que « juste drôle » (ce qui n'est absolument pas le cas), citez-moi dix BD récentes « juste drôles ». Vous galérez, c'est normal, elles ne sont pas légions.
8/10 Un cran au-dessus du premier tome : Jungle Fever fait mouche ! On se reconnaît au boulot, on reconnaît ses collègues et on se marre. N'est-ce pas là l'essentiel ?
Simatural
Résumé :
Travailler plus pour gagner plus, ou travailler moins sans se faire repérer ?
Open Space est un portrait au vitriol de la vie en entreprise, les guerres inter services, les hiérarchies plombantes, les stagiaires exploités et sous payés. En 46 pages hilarantes, James se paye les chefaillons bornés, les informaticiens incompétents, le service du personnel largué, les financiers cyniques, les vendeurs bourrins, les cadres qui se croient supérieurs et tous les rapports de pouvoirs qui font de l’entreprise un monde merveilleux.
Et à la différence de bien des satiristes qui ne connaissent l’entreprise que de nom, l’auteur a travaillé pendant 20 ans pour une grosse agence de com bossant pour Microsoft et d’autres, et sait donc exactement de quoi il parle.
Informations complémentaires :
tome 1 : http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=28182
tome 2 : http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=32140
Mon avis :
De temps à autre, les retours des clients sont mauvais ; ça arrive, on n'est jamais à l'abri d'une erreur. On se dit alors qu'on s'est trompé et on conseille autre chose. Mais parfois, on n'en démord pas. Un jour, par exemple, un client à qui j'avais conseillé le premier volume d'Open Space revient me voir en me disant que « ouais c'était sympa, mais que Open Space, ben, c'était juste drôle ».
- De quoi ! Juste drôle ?
C'est pas possible, on a pas lu la même BD !
Je sais pas vous mais moi, en lisant le premier volume, je me disais « ah ouais, ça, ça m'est déjà arrivé », « hé, mais ça, c'est tout à fait « ... » (remplir le blanc par l'éternel troufion qui vous gâche la vie au travail). Bref, Open Space premier service, c'était plutôt bien vu et ça faisait sourire.
Cette deuxième fournée, c'est la même chose mais en mieux. On connaît déjà les protagonistes et on rentre plus facilement dans ces petites histoires. Et dès le début, les blagues fusent, et ce jusqu'à la fin. On sourit. On rit. On tourne les pages. L'auteur a visiblement compris les rouages d'une bonne histoire comique en strip et s'amuse à multiplier les gags. Mieux, ceux-ci s'enchaînent à vitesse grand v et se répondent. Que du bonheur !
Et quand bien même Open Space ne serait que « juste drôle » (ce qui n'est absolument pas le cas), citez-moi dix BD récentes « juste drôles ». Vous galérez, c'est normal, elles ne sont pas légions.
8/10 Un cran au-dessus du premier tome : Jungle Fever fait mouche ! On se reconnaît au boulot, on reconnaît ses collègues et on se marre. N'est-ce pas là l'essentiel ?
Simatural