Fiche n° 333 : Le Grand Pays (La Légende des Tueuses-Démons 1) d'Ange
Couverture :
Résumé :
A onze heures, ils demandèrent à Malïn de se suicider. Ils l’amenèrent dans la suite princière et lui laissèrent, selon la tradition, une dague, un bol de breuvage d’épices au miel et une fiole de poison. Puis ils s’inclinèrent et sortirent. Malïn resta seul. Il avait quatorze ans.
Mais un autre destin attend le jeune prince.
Car ce même matin, le palais royal est frappé par une entité maléfique et meurtrière qui précipite ses habitants dans la folie et la mort. Pour Malïn, à l’espoir fou de sauver sa propre vie succède celui de libérer son peuple.
En compagnie d’une jeune fille arrachée in extremis aux horreurs qui ont envahi le palais, il part pour un voyage épique au-delà des mers, à la recherche des Tueuses-démon, seules capables, selon la légende, de vaincre l’ennemi invisible qui ravage sa patrie.
Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=30443
Mon avis :
Sorti en fin d'année dernière, Le grand Pays marquait le grand retour d'Ange après l'excellente trilogie d'Ayesha. Tantôt classique tantôt exotique, parfois un peu cruelle, Ayesha s'est depuis installée au rang de classique de la fantasy française.
Ce premier tome de La Légende des Tueuses-Démons rompt avec Ayesha à plusieurs niveaux. Tout d'abord, si Ayesha s'adressait à un public plutôt adulte, Le grand Pays vise à un public plus jeune, plus adolescent, plus proche des autres productions du duo (parues chez Mango par exemple) ; les deux héros n'ont en effet pas encore quinze ans. Ce n'est pas un reproche, juste un constat.
L'ambiance des deux cycles d'inspire de pays orientaux. Mais là Ayesha s'appuyait sur l'exotisme des Contes des milles et une Nuits, la nouvelle série du côté va piocher du côté des mythes et légendes nippones dans ce monde partagé entre un très stricte code d'honneur et les exactions et massacres des démons.
Enfin, le livre est plus classique, plus linéaire dans sa construction. L'intérêt du roman repose presqu'entièrement sur les épaules de son duo de héros : sur leur opposition (ils n'appartiennent pas à la même couche sociale), sur leur complémentarité voire leur attraction et enfin, sur la quête qui les unit pour un moment.
Et puis, il y a les cinquantes dernières pages. Cinquantes pages où tout va très (trop ?) vite, où rien ne se déroule comme on l'avait escompté. N'espérer même pas deviner la fin, vous n'y arriveriez pas quand bien même vous y passeriez le restant de vos jours... Une fois la dernière page tournée, on a le sentiment que l'on vient lire une longue introduction, et que les choses sérieuses -le meilleur même serait-on tenté de penser- sont encore à venir.
7,5/10 Après l'excellente trilogie Ayesha, Ange revient avec un premier tome surprenant à bien des égards. On ne va pas s'en plaindre. Derrière un ton qui le destine plutôt à des adolescents (de manière volontaire pour en avoir discuté avec l'auteur), le livre offre un final de toute beauté susceptible de plaire à un lectorat plus adulte ! Une excellente introduction en attendant la suite que l'on espère encore meilleure.
Simatural
Résumé :
A onze heures, ils demandèrent à Malïn de se suicider. Ils l’amenèrent dans la suite princière et lui laissèrent, selon la tradition, une dague, un bol de breuvage d’épices au miel et une fiole de poison. Puis ils s’inclinèrent et sortirent. Malïn resta seul. Il avait quatorze ans.
Mais un autre destin attend le jeune prince.
Car ce même matin, le palais royal est frappé par une entité maléfique et meurtrière qui précipite ses habitants dans la folie et la mort. Pour Malïn, à l’espoir fou de sauver sa propre vie succède celui de libérer son peuple.
En compagnie d’une jeune fille arrachée in extremis aux horreurs qui ont envahi le palais, il part pour un voyage épique au-delà des mers, à la recherche des Tueuses-démon, seules capables, selon la légende, de vaincre l’ennemi invisible qui ravage sa patrie.
Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=30443
Mon avis :
Sorti en fin d'année dernière, Le grand Pays marquait le grand retour d'Ange après l'excellente trilogie d'Ayesha. Tantôt classique tantôt exotique, parfois un peu cruelle, Ayesha s'est depuis installée au rang de classique de la fantasy française.
Ce premier tome de La Légende des Tueuses-Démons rompt avec Ayesha à plusieurs niveaux. Tout d'abord, si Ayesha s'adressait à un public plutôt adulte, Le grand Pays vise à un public plus jeune, plus adolescent, plus proche des autres productions du duo (parues chez Mango par exemple) ; les deux héros n'ont en effet pas encore quinze ans. Ce n'est pas un reproche, juste un constat.
L'ambiance des deux cycles d'inspire de pays orientaux. Mais là Ayesha s'appuyait sur l'exotisme des Contes des milles et une Nuits, la nouvelle série du côté va piocher du côté des mythes et légendes nippones dans ce monde partagé entre un très stricte code d'honneur et les exactions et massacres des démons.
Enfin, le livre est plus classique, plus linéaire dans sa construction. L'intérêt du roman repose presqu'entièrement sur les épaules de son duo de héros : sur leur opposition (ils n'appartiennent pas à la même couche sociale), sur leur complémentarité voire leur attraction et enfin, sur la quête qui les unit pour un moment.
Et puis, il y a les cinquantes dernières pages. Cinquantes pages où tout va très (trop ?) vite, où rien ne se déroule comme on l'avait escompté. N'espérer même pas deviner la fin, vous n'y arriveriez pas quand bien même vous y passeriez le restant de vos jours... Une fois la dernière page tournée, on a le sentiment que l'on vient lire une longue introduction, et que les choses sérieuses -le meilleur même serait-on tenté de penser- sont encore à venir.
7,5/10 Après l'excellente trilogie Ayesha, Ange revient avec un premier tome surprenant à bien des égards. On ne va pas s'en plaindre. Derrière un ton qui le destine plutôt à des adolescents (de manière volontaire pour en avoir discuté avec l'auteur), le livre offre un final de toute beauté susceptible de plaire à un lectorat plus adulte ! Une excellente introduction en attendant la suite que l'on espère encore meilleure.
Simatural