Fiche n° 344 : La Saga de Zeï de Lyon Spague de Camp
Couverture :
Résumé :
En ce vingt-deuxième siècle alternatif, l’espace a été exploré par la « Viagens Interplanetarias », une compagnie de transport interstellaire. Parmi la multitude de planètes desservies : Krishna, un monde de jungles et de royaumes où les autochtones à peau bleue se battent encore au sabre… Pour retrouver un disparu, Dirk Barnevelt, aventurier d’opérette, quittera la Terre et suivra ses traces, du Mikardand au Sunqar, véritable continent flottant… Si Dirk ne craint guère les coups d’épée, avec les femmes, c’est une autre histoire : arrivera-t-il à dompter une belle princesse et à mener à bien la Saga de Zeï ?
Sur Une planète nommée Krishna, Hasselborg, un détective lancé à la poursuite d’une jeune fugueuse, a cru judicieux de falsifier sa lettre d’introduction au gouverneur de Ruz. Au terme d’un procès expéditif, le voilà condamné à être dévoré vif par le yeki qu’il a lui-même capturé ! Nul n’aura donc pitié de lui ?
Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=33009
Mon avis :
Honni par les fans de Conans pour avoir repris de fort mauvaise manière leur personnage fétiche, Lyon Sprague de Camp vient trouver refuge dans l'excellente collection dirigée par Laurent Genefort. Une réédition bienvenue qui permet de remettre en lumière l'oeuvre plus personnelle d'un auteur controversé et de, pourquoi pas, redorer son blason terni par les crachats des terribles adulateurs du culte howardien.
La Saga de Zeï prend place dans le grand cycle de science-fantasy de l'auteur : la "Viagens Interplanetarias". Un univers qui, on l'apprend dans la très intéressante postface de Roger Bozetto, a abrité pas moins d'une dizaine de romans et au moins autant de nouvelle. Le présent volume en regroupe trois de chaque.
Que ce soit au niveau de l'univers, des personnages ou de l'humour, on pense immédiatement à la trilogie Deathworld de l'américain Harry Harrison : nous voilà en présence d'une science-fantasy qui donne la part belle à l'aventure et à l'action. En effet, tout est prétexte à l'amusement : des combats à l'épée ou à bâteaux, de la faune et la flore rencontrée ou même du côté un peu daté et kitsch qui ressort aujourd'hui du cycle.
Certaines scènes témoignent de l'âge des textes, allant parfois jusqu'à "choquer" le lecteur actuel. On n'oubliera pas de signaler quelques scènes où un héros mâle signale à une jolie fille de faire la cuisine ou de recoudre ses vêtements ; un habitude gentillement qualifiée par Bozetto d'"humour qui flirte avec un zeste de machisme".
Dans les trois romans, c'est par leur ruse, leur bravoure, et leur connaissance de techniques plus évoluées que nos héros vont se sortir de terribles situations. En effet, pour ne pas boulverser Krishna, les autorités ont décidé d'interdire l'intrusion de technologies avancées ; ce qui n'empêchera pas nos héros d'en user, parfois même d'en abuser, leur donnant souvent un avantage décisif face aux pièges auxquels ils seront confrontés.
Somme toute, La saga de Zeï est un bon divertissement, un peu en-dessous des autres volumes de la collection ; signalons à ce titre que la couverture n'est pas la plus jolie du lot.
7/10 Sans être le plus indispensable de la collection, ce septième TSF n'en demeure pas moins recommandable : de la bonne vieille science-fantasy divertissante, on en trouve trop peu pour ne pas goûter à ce plaisir. Si Sprague de camp n'a jamais rimé avec Conan, il pourra désormais le faire avec "si tu ouvres La Saga de Zeï, tu pourras difficilement éteindre ta lampe !".
Simatural
Résumé :
En ce vingt-deuxième siècle alternatif, l’espace a été exploré par la « Viagens Interplanetarias », une compagnie de transport interstellaire. Parmi la multitude de planètes desservies : Krishna, un monde de jungles et de royaumes où les autochtones à peau bleue se battent encore au sabre… Pour retrouver un disparu, Dirk Barnevelt, aventurier d’opérette, quittera la Terre et suivra ses traces, du Mikardand au Sunqar, véritable continent flottant… Si Dirk ne craint guère les coups d’épée, avec les femmes, c’est une autre histoire : arrivera-t-il à dompter une belle princesse et à mener à bien la Saga de Zeï ?
Sur Une planète nommée Krishna, Hasselborg, un détective lancé à la poursuite d’une jeune fugueuse, a cru judicieux de falsifier sa lettre d’introduction au gouverneur de Ruz. Au terme d’un procès expéditif, le voilà condamné à être dévoré vif par le yeki qu’il a lui-même capturé ! Nul n’aura donc pitié de lui ?
Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=33009
Mon avis :
Honni par les fans de Conans pour avoir repris de fort mauvaise manière leur personnage fétiche, Lyon Sprague de Camp vient trouver refuge dans l'excellente collection dirigée par Laurent Genefort. Une réédition bienvenue qui permet de remettre en lumière l'oeuvre plus personnelle d'un auteur controversé et de, pourquoi pas, redorer son blason terni par les crachats des terribles adulateurs du culte howardien.
La Saga de Zeï prend place dans le grand cycle de science-fantasy de l'auteur : la "Viagens Interplanetarias". Un univers qui, on l'apprend dans la très intéressante postface de Roger Bozetto, a abrité pas moins d'une dizaine de romans et au moins autant de nouvelle. Le présent volume en regroupe trois de chaque.
Que ce soit au niveau de l'univers, des personnages ou de l'humour, on pense immédiatement à la trilogie Deathworld de l'américain Harry Harrison : nous voilà en présence d'une science-fantasy qui donne la part belle à l'aventure et à l'action. En effet, tout est prétexte à l'amusement : des combats à l'épée ou à bâteaux, de la faune et la flore rencontrée ou même du côté un peu daté et kitsch qui ressort aujourd'hui du cycle.
Certaines scènes témoignent de l'âge des textes, allant parfois jusqu'à "choquer" le lecteur actuel. On n'oubliera pas de signaler quelques scènes où un héros mâle signale à une jolie fille de faire la cuisine ou de recoudre ses vêtements ; un habitude gentillement qualifiée par Bozetto d'"humour qui flirte avec un zeste de machisme".
Dans les trois romans, c'est par leur ruse, leur bravoure, et leur connaissance de techniques plus évoluées que nos héros vont se sortir de terribles situations. En effet, pour ne pas boulverser Krishna, les autorités ont décidé d'interdire l'intrusion de technologies avancées ; ce qui n'empêchera pas nos héros d'en user, parfois même d'en abuser, leur donnant souvent un avantage décisif face aux pièges auxquels ils seront confrontés.
Somme toute, La saga de Zeï est un bon divertissement, un peu en-dessous des autres volumes de la collection ; signalons à ce titre que la couverture n'est pas la plus jolie du lot.
7/10 Sans être le plus indispensable de la collection, ce septième TSF n'en demeure pas moins recommandable : de la bonne vieille science-fantasy divertissante, on en trouve trop peu pour ne pas goûter à ce plaisir. Si Sprague de camp n'a jamais rimé avec Conan, il pourra désormais le faire avec "si tu ouvres La Saga de Zeï, tu pourras difficilement éteindre ta lampe !".
Simatural