Fiche n° 351 : Succubus Night de Richelle Mead
Couverture :
Résumé :
L’amour, ça fait mal. Et nul ne le sait mieux que Georgina Kincaid, à qui il suffirait d’embrasser son petit ami pour le vider de sa force vitale. Car Georgina est un succube, un démon qui tire son pouvoir du plaisir des hommes. C’est vrai qu’il y a des compensations plutôt sympas : elle peut changer de corps à volonté et elle est immortelle. Mais ne pas pouvoir roucouler avec le seul homme qui l’accepte comme elle est, c’est trop injuste !
Dans la librairie où elle travaille, c’est aussi un peu chaotique. Son collègue Doug a un comportement pour le moins étrange et Georgina soupçonne quelque chose de bien plus démoniaque qu’une overdose d’expressos. Et voilà que son meilleur ami immortel, un incube irrésistible, l’appelle sur une mission de séduction plus que délicate.
Une fois encore, Georgina va devoir remuer le ciel et l’enfer – et vite !
Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=33005
Mon avis :
Derrière cette très belle couverture aux airs underworldiens dessinée par Jean-Sébastien Rossbach se cache la suite de Succubus Blues. L'ellipse de trois mois qui ouvre le roman n'aura su effacer ni les qualités du premier tome (l'humour pop corn, les références à la pelle, les répliques qui font mouche et les personnages savoureux) ni même les défauts que l'on retrouve, malheureusement, de façon plus marquée.
En trois mois, il s'en est passé des choses à Seattle : notre héroïne accomplit de tels "miracles" au travail qu'elle reçoit des félicitations des autorités supérieures, son collègue Doug semble s'être séparé de son statut de looser depuis que son groupe de musique sort de l'anonymat et un incube (le pendant masculin des succubes) débarque en ville avec la ferme attention de demander l'aide de sa meilleure amie pour une mission de drague un peu spéciale.
Si l'auteur développe, grosso modo, trois histoires, il ne fait pas un pli que l'intrigue amoureuse se trouve au coeur du roman. Il est ainsi très souvent question de la relation purement platonnique qu'entretiennent Georgina et Seth Mortensen (à leur grand dam !). Ce dernier souffre d'ailleurs du syndrôme "trop bon, trop c**" puisque l'auteur l'a rendu si moralement parfait que ses réactions paraissent déplacées, invraisemblables, à limite plus inhumaines que celles des démons qu'il côtoie.
De plus, le livre connaît quelques problèmes de rythme : on sent que l'auteur se fait plaisir, parfois un peu trop dans des scènes sans importances, tandis que d'autres auraient gagné à être plus développées. Ce constat aboutit à la désagréable impresion que Richelle Mead a recours a quelques artifices narratifs pour ralentir le rythme des intrigues secondaires au bénéfice de l'intrigue amoureuse.
Par contre, bon point pour l'auteur, elle n'élude pas les aspects peu reluisants de la vie de son héroïne, en décrivant, de manière explicite, des scènes où Georgina dévoile le côté sombre de sa force, quitte à la rendre moins sympathique et ajouter une noirceur inhabituelle dans un genre propice à cultiver un côté bisounours, le sexe en plus. A ce niveau, on n'oubliera pas de signaler la présence de trois nouvelles scènes torrides (tandis qu'une quatrième a été mystérieusement oubliée...). Enfin, des reconstitutions historiques pas toujours très crédibles permettent d'en apprendre un peu plus sur le passé obscur de notre succube préféré.
7/10 Comme son prédécesseur, Succubus Nights, c'est de la bit-lit divertissante qui comblera les amateurs du genre sans pour autant se donner les moyens de convaincre les autres. Attention cependant que les défauts ne prennent pas le pas sur les qualités par la suite ; ce qui, avouons-le, est déjà un peu le cas ici.
Simatural
Résumé :
L’amour, ça fait mal. Et nul ne le sait mieux que Georgina Kincaid, à qui il suffirait d’embrasser son petit ami pour le vider de sa force vitale. Car Georgina est un succube, un démon qui tire son pouvoir du plaisir des hommes. C’est vrai qu’il y a des compensations plutôt sympas : elle peut changer de corps à volonté et elle est immortelle. Mais ne pas pouvoir roucouler avec le seul homme qui l’accepte comme elle est, c’est trop injuste !
Dans la librairie où elle travaille, c’est aussi un peu chaotique. Son collègue Doug a un comportement pour le moins étrange et Georgina soupçonne quelque chose de bien plus démoniaque qu’une overdose d’expressos. Et voilà que son meilleur ami immortel, un incube irrésistible, l’appelle sur une mission de séduction plus que délicate.
Une fois encore, Georgina va devoir remuer le ciel et l’enfer – et vite !
Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=33005
Mon avis :
Derrière cette très belle couverture aux airs underworldiens dessinée par Jean-Sébastien Rossbach se cache la suite de Succubus Blues. L'ellipse de trois mois qui ouvre le roman n'aura su effacer ni les qualités du premier tome (l'humour pop corn, les références à la pelle, les répliques qui font mouche et les personnages savoureux) ni même les défauts que l'on retrouve, malheureusement, de façon plus marquée.
En trois mois, il s'en est passé des choses à Seattle : notre héroïne accomplit de tels "miracles" au travail qu'elle reçoit des félicitations des autorités supérieures, son collègue Doug semble s'être séparé de son statut de looser depuis que son groupe de musique sort de l'anonymat et un incube (le pendant masculin des succubes) débarque en ville avec la ferme attention de demander l'aide de sa meilleure amie pour une mission de drague un peu spéciale.
Si l'auteur développe, grosso modo, trois histoires, il ne fait pas un pli que l'intrigue amoureuse se trouve au coeur du roman. Il est ainsi très souvent question de la relation purement platonnique qu'entretiennent Georgina et Seth Mortensen (à leur grand dam !). Ce dernier souffre d'ailleurs du syndrôme "trop bon, trop c**" puisque l'auteur l'a rendu si moralement parfait que ses réactions paraissent déplacées, invraisemblables, à limite plus inhumaines que celles des démons qu'il côtoie.
De plus, le livre connaît quelques problèmes de rythme : on sent que l'auteur se fait plaisir, parfois un peu trop dans des scènes sans importances, tandis que d'autres auraient gagné à être plus développées. Ce constat aboutit à la désagréable impresion que Richelle Mead a recours a quelques artifices narratifs pour ralentir le rythme des intrigues secondaires au bénéfice de l'intrigue amoureuse.
Par contre, bon point pour l'auteur, elle n'élude pas les aspects peu reluisants de la vie de son héroïne, en décrivant, de manière explicite, des scènes où Georgina dévoile le côté sombre de sa force, quitte à la rendre moins sympathique et ajouter une noirceur inhabituelle dans un genre propice à cultiver un côté bisounours, le sexe en plus. A ce niveau, on n'oubliera pas de signaler la présence de trois nouvelles scènes torrides (tandis qu'une quatrième a été mystérieusement oubliée...). Enfin, des reconstitutions historiques pas toujours très crédibles permettent d'en apprendre un peu plus sur le passé obscur de notre succube préféré.
7/10 Comme son prédécesseur, Succubus Nights, c'est de la bit-lit divertissante qui comblera les amateurs du genre sans pour autant se donner les moyens de convaincre les autres. Attention cependant que les défauts ne prennent pas le pas sur les qualités par la suite ; ce qui, avouons-le, est déjà un peu le cas ici.
Simatural