Fiche n° 371 : Siegfried (tomes 1 et 2) d'Alex Alice
Couverture :
Résumé :
Librement adapté de la légende des Nibelungen qui a inspiré à Wagner l’un de ses plus beaux opéras, Siegfried est un sommet de l’heroic-fantasy, une bande dessinée fascinante qui renoue avec les mythes fondateurs des plus belles légendes. L’enfance de Siegfried, fils des hommes et des dieux, élevé parmi les loups par Nime.
Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=26495
Mon avis :
Après le cultissime Troisième Testament en compagnie de Dorison, Alex Alice s'attaque seul au mythe de Siegfried. Projet ambitieux ? Certes, mais dont il s'acquitte avec beaucoup de réussite. Pourtant, malgré la qualité indéniable du premier tome, le succès n'est pas celui escompté.
Siegfried est donc l'adaptation du mythe germano-scandinave du même nom. Cette mythologie est étonnamment peu exploitée en bande dessinée, et cela suffit à éveiller l'interêt sur cette série. Ce premier tome, fidèle à la légende, reprend les grandes caractéristiques d'un récit mythologique, les bonnes, commes les mauvaises.
Siegfried est une fresque épique, racontant les premiers temps de ce jeune homme, élevé au milieu des loups par le Nibelung Mime. Capacités extraordinaires, destin fabuleux, quête de ses origines, entités maléfiques, amour un peu facile, tout ce qui parsème habituellement tout mythe est bien sûr présent, avec bien entendu, son lot de caricatures. L'histoire est passionnante, racontée sous forme de chapitres, mais, récit mythologique oblige, ponctuée de certains racourcis, de quelques facilités. C'est peut être aussi ce qui permet de garder ce rythme soutenu du début à la fin. Si l'aspect scénaristique, très plaisant au demeurant, ne sort donc pas trop de l'ordinaire, c'est bien dans l'aspect visuel qu'il faut chercher le grand intérêt de cette série.
Ayant déjà montré son talent avec Le Troisième Testament, Alice récidive ici, encore meilleur. Son style s'est bonifié, émaillé par différentes influences, comme Lauffray pour ne citer que la plus visible. L'introduction pose les bases d'un tome tout simplement sublime. Dès les 5 premières pages, le décor est planté, l'ambiance est posée, brutale, froide, des coups de crayons vifs, un jeu d'ombres et de lumières fabuleux. Les décors sont superbes, avec une grande précision dans les détails, qui s'efface parfois au bénéfice d'une ombre pesante. Sans être montré, le mal est ainsi bien présent, presque oppressant. Dommage cependant que la rondeur du personnage de Mime tranche un peu trop avec le reste. Même si en étant de mauvaise fois, on peut se consoler en disant que ça a l'avantage de mettre en valeur la grande qualité du reste.
8,5/10 Plus que prometteur donc, ce premier tome n'en demeure pas moins une simple introduction. Dressant les cadres de l'histoire, posant de nombreuses questions et ouvrant des portes qui annoncent un deuxième tome plus qu'excellent, il n'en demeure pas moins qu'on reste au final vraiment sur sa faim une fois ce premier tome refermé. Comme s'il manquait quelque chose. Un deuxième tome peut-être ?
C...
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Tome 2 :
Couverture :
Informations complémentaires :
http://critic.fr/detail_livre.php?livre=33311
Mon avis :
Toujours aussi magique, ce deuxième volume aura bien mérité l'attente (difficile) qu'on a pu lui accorder. Le graphisme est toujours au rendez-vous, aérien et vivant ; Alex est un véritable créateur d'ambiance. La bête incontournable et mime, est toujours aussi attachante au côté d'un Siegfried qui monte en puissance.
Dommage que l'on n'ait pas eu le droit à un superbe tirage limité comme pour le premier, mais bon, c'est déjà pas mal d'avoir le plaisir de lire cette suite.
8,5/10 Tout simplement belle et réussie, cette série est à découvrir en attendant le long-métrage dont il était question à la parution du tome 1.
PS : Pour ceux qui veulent avoir un petit aperçu : http://www.dargaud.com/dossiers/ba-siegfried/index.html
Eric
Résumé :
Librement adapté de la légende des Nibelungen qui a inspiré à Wagner l’un de ses plus beaux opéras, Siegfried est un sommet de l’heroic-fantasy, une bande dessinée fascinante qui renoue avec les mythes fondateurs des plus belles légendes. L’enfance de Siegfried, fils des hommes et des dieux, élevé parmi les loups par Nime.
Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=26495
Mon avis :
Après le cultissime Troisième Testament en compagnie de Dorison, Alex Alice s'attaque seul au mythe de Siegfried. Projet ambitieux ? Certes, mais dont il s'acquitte avec beaucoup de réussite. Pourtant, malgré la qualité indéniable du premier tome, le succès n'est pas celui escompté.
Siegfried est donc l'adaptation du mythe germano-scandinave du même nom. Cette mythologie est étonnamment peu exploitée en bande dessinée, et cela suffit à éveiller l'interêt sur cette série. Ce premier tome, fidèle à la légende, reprend les grandes caractéristiques d'un récit mythologique, les bonnes, commes les mauvaises.
Siegfried est une fresque épique, racontant les premiers temps de ce jeune homme, élevé au milieu des loups par le Nibelung Mime. Capacités extraordinaires, destin fabuleux, quête de ses origines, entités maléfiques, amour un peu facile, tout ce qui parsème habituellement tout mythe est bien sûr présent, avec bien entendu, son lot de caricatures. L'histoire est passionnante, racontée sous forme de chapitres, mais, récit mythologique oblige, ponctuée de certains racourcis, de quelques facilités. C'est peut être aussi ce qui permet de garder ce rythme soutenu du début à la fin. Si l'aspect scénaristique, très plaisant au demeurant, ne sort donc pas trop de l'ordinaire, c'est bien dans l'aspect visuel qu'il faut chercher le grand intérêt de cette série.
Ayant déjà montré son talent avec Le Troisième Testament, Alice récidive ici, encore meilleur. Son style s'est bonifié, émaillé par différentes influences, comme Lauffray pour ne citer que la plus visible. L'introduction pose les bases d'un tome tout simplement sublime. Dès les 5 premières pages, le décor est planté, l'ambiance est posée, brutale, froide, des coups de crayons vifs, un jeu d'ombres et de lumières fabuleux. Les décors sont superbes, avec une grande précision dans les détails, qui s'efface parfois au bénéfice d'une ombre pesante. Sans être montré, le mal est ainsi bien présent, presque oppressant. Dommage cependant que la rondeur du personnage de Mime tranche un peu trop avec le reste. Même si en étant de mauvaise fois, on peut se consoler en disant que ça a l'avantage de mettre en valeur la grande qualité du reste.
8,5/10 Plus que prometteur donc, ce premier tome n'en demeure pas moins une simple introduction. Dressant les cadres de l'histoire, posant de nombreuses questions et ouvrant des portes qui annoncent un deuxième tome plus qu'excellent, il n'en demeure pas moins qu'on reste au final vraiment sur sa faim une fois ce premier tome refermé. Comme s'il manquait quelque chose. Un deuxième tome peut-être ?
C...
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Tome 2 :
Couverture :
Informations complémentaires :
http://critic.fr/detail_livre.php?livre=33311
Mon avis :
Toujours aussi magique, ce deuxième volume aura bien mérité l'attente (difficile) qu'on a pu lui accorder. Le graphisme est toujours au rendez-vous, aérien et vivant ; Alex est un véritable créateur d'ambiance. La bête incontournable et mime, est toujours aussi attachante au côté d'un Siegfried qui monte en puissance.
Dommage que l'on n'ait pas eu le droit à un superbe tirage limité comme pour le premier, mais bon, c'est déjà pas mal d'avoir le plaisir de lire cette suite.
8,5/10 Tout simplement belle et réussie, cette série est à découvrir en attendant le long-métrage dont il était question à la parution du tome 1.
PS : Pour ceux qui veulent avoir un petit aperçu : http://www.dargaud.com/dossiers/ba-siegfried/index.html
Eric