Fiche n° 359 : Harry Potter à l'Ecole des Sorciers (Harry Potter 1) de J. K. Rowling
Couverture :
Résumé :
Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l'emmener à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie où une place l'attend depuis toujours. Voler sur des balais, jeter des sorts, combattre les Trolls : Harry Potter se révèle un sorcier vraiment doué. Mais quel mystère entoure sa naissance et qui est l'effroyable V..., le mage dont personne n'ose prononcer le nom ?
Informations complementaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=1373
Mon avis :
Avant d’être le succès phénoménal que l’on connaît aujourd’hui, la saga Harry Potter a commencé en 1997, avec Harry Potter à l’Ecole des Sorciers. Un titre plutôt banal dans la littérature fantastique pour jeunesse, plutôt passe-partout, pour un livre qui ne l’est pas tant que ça.
L’histoire, si elle n’est pas forcément très originale non plus au premier abord (un jeune garçon maltraité qui se découvre détenteur de pouvoirs magiques, on l’a déjà vu...), s’avère vite entraînante de par sa complexité. En effet, le monde créé par J.K. Rowling étonne par sa diversité et sa cohérence... On en découvre très peu sur le monde magique de Poudlard, mais déjà on sent qu’il y a ici l’étoffe d’un univers riche et détaillé.
L’écriture, sans être d’une grandeur renversante, n’en est pas moins agréable et très facile à aborder. Evidemment c’est un roman destiné principalement à la jeunesse, on ne retrouve donc pas ici la plume magnifique mais dense de Tolkien ou la narration très sombre de Moorcock. Tout est parfaitement maîtrisé évidemment, c’est drôle, captivant, attachant, bref c’est un réel plaisir de lire ce livre lorsqu’on est jeune.
Les différents personnages sont convaincants, et certains sont même judicieusement laissés dans l’ombre, ceux dont on évoque juste le nom, mais qui prendront plus tard une place majeur au sein de la série. Les décors sont grandioses, on s’imagine déjà attablé dans la grande salle, ou devant une des fenêtres du château à contempler le lac ; bref, l’univers est réellement magique et atteint une profondeur et une unité rarement vue dans de la littérature jeunesse. Mention spéciale aux matches de Quidditches qui sont absolument captivants !
Cependant, l’un des défauts majeurs selon moi de cette série, mais qui est aussi indispensable à une série destinée à cette tranche d’âge, c’est l’évident manichéisme de l’intrigue. Je dis indispensable car évidemment, si le héros principal décide, au beau milieu du roman, de trahir ses amis et de convoler avec la fille du grand méchant, c’est tout de suite moins attirant pour le jeune lecteur... Evidemment le héros se doit d’être irréprochable dans ce genre de littérature, d’être un modèle d’adresse, de courage et de bonté, mais ce qui ne me choquait pas avec mes yeux d’enfants me perturbe aujourd’hui. Tous les gentils sont, sans exception, gentils, très gentils. Et tous les méchants sont très méchants. Bien évidemment, il y a des gentils qui sont en fait des idiots mais qui ne franchissent jamais la limite menant aux « forces du mal », et des méchants qui en fait ne sont pas si méchants. Mais l’impression générale est quand même très tranchée : c’est le bien contre les « forces du mal ».
D’aucuns me reprocheront d’en demander beaucoup trop à une série pour jeunes, mais ceci n’est évidemment qu’un point de vue objectif sur un livre, non un avis personnel. Car je dois dire qu’Harry Potter, malgré mes 19 ans, me procure toujours autant de plaisir à la lecture, que ce soit les premiers tomes relativement insouciants ou les derniers à l’ambiance très sombres.
8.5/10 Un excellent roman jeunesse, entraînant, captivant, magique, qu’on lit quand on est jeune, qu’on relit quand on est adolescent, et qu’on redécouvre avec toujours autant de plaisir quand on est adulte... Ne passez surtout pas à côté de ce livre.
Etienne
Résumé :
Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l'emmener à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie où une place l'attend depuis toujours. Voler sur des balais, jeter des sorts, combattre les Trolls : Harry Potter se révèle un sorcier vraiment doué. Mais quel mystère entoure sa naissance et qui est l'effroyable V..., le mage dont personne n'ose prononcer le nom ?
Informations complementaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=1373
Mon avis :
Avant d’être le succès phénoménal que l’on connaît aujourd’hui, la saga Harry Potter a commencé en 1997, avec Harry Potter à l’Ecole des Sorciers. Un titre plutôt banal dans la littérature fantastique pour jeunesse, plutôt passe-partout, pour un livre qui ne l’est pas tant que ça.
L’histoire, si elle n’est pas forcément très originale non plus au premier abord (un jeune garçon maltraité qui se découvre détenteur de pouvoirs magiques, on l’a déjà vu...), s’avère vite entraînante de par sa complexité. En effet, le monde créé par J.K. Rowling étonne par sa diversité et sa cohérence... On en découvre très peu sur le monde magique de Poudlard, mais déjà on sent qu’il y a ici l’étoffe d’un univers riche et détaillé.
L’écriture, sans être d’une grandeur renversante, n’en est pas moins agréable et très facile à aborder. Evidemment c’est un roman destiné principalement à la jeunesse, on ne retrouve donc pas ici la plume magnifique mais dense de Tolkien ou la narration très sombre de Moorcock. Tout est parfaitement maîtrisé évidemment, c’est drôle, captivant, attachant, bref c’est un réel plaisir de lire ce livre lorsqu’on est jeune.
Les différents personnages sont convaincants, et certains sont même judicieusement laissés dans l’ombre, ceux dont on évoque juste le nom, mais qui prendront plus tard une place majeur au sein de la série. Les décors sont grandioses, on s’imagine déjà attablé dans la grande salle, ou devant une des fenêtres du château à contempler le lac ; bref, l’univers est réellement magique et atteint une profondeur et une unité rarement vue dans de la littérature jeunesse. Mention spéciale aux matches de Quidditches qui sont absolument captivants !
Cependant, l’un des défauts majeurs selon moi de cette série, mais qui est aussi indispensable à une série destinée à cette tranche d’âge, c’est l’évident manichéisme de l’intrigue. Je dis indispensable car évidemment, si le héros principal décide, au beau milieu du roman, de trahir ses amis et de convoler avec la fille du grand méchant, c’est tout de suite moins attirant pour le jeune lecteur... Evidemment le héros se doit d’être irréprochable dans ce genre de littérature, d’être un modèle d’adresse, de courage et de bonté, mais ce qui ne me choquait pas avec mes yeux d’enfants me perturbe aujourd’hui. Tous les gentils sont, sans exception, gentils, très gentils. Et tous les méchants sont très méchants. Bien évidemment, il y a des gentils qui sont en fait des idiots mais qui ne franchissent jamais la limite menant aux « forces du mal », et des méchants qui en fait ne sont pas si méchants. Mais l’impression générale est quand même très tranchée : c’est le bien contre les « forces du mal ».
D’aucuns me reprocheront d’en demander beaucoup trop à une série pour jeunes, mais ceci n’est évidemment qu’un point de vue objectif sur un livre, non un avis personnel. Car je dois dire qu’Harry Potter, malgré mes 19 ans, me procure toujours autant de plaisir à la lecture, que ce soit les premiers tomes relativement insouciants ou les derniers à l’ambiance très sombres.
8.5/10 Un excellent roman jeunesse, entraînant, captivant, magique, qu’on lit quand on est jeune, qu’on relit quand on est adolescent, et qu’on redécouvre avec toujours autant de plaisir quand on est adulte... Ne passez surtout pas à côté de ce livre.
Etienne