Fiche n° 363 : Riposte (Le Régiment perdu 4) de William R Forstchen
Couverture :
Résumé :
Dans un monde ruisselant de sang, Andrew Keane, anciennement colonel de l’armée de l’Union, est désormais le leader de la résistance humaine face à un ennemi plus terrible que le pire des cauchemars…
La horde merkie, qui asservit les êtres humains comme du bétail depuis des centaines de générations, a décidé de mobiliser toutes ses forces afin de venger l’assassinat de son chef. Face à une telle puissance et à la maigreur de leurs effectifs, Keane et ses hommes n’ont d’autre choix que d’abandonner leurs terres et d’avoir recours à la politique de la terre brûlée.
Après trente jours de deuil rituel, les Merkis et leur nouveau chef, l’ambitieux et déterminé Tamuka, comptent bien exterminer tout espoir de victoire et tuer dans l’œuf toute volonté future de rébellion…
Information complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=33842
Mon avis :
Riposte commence immédiatement après les évènements rapportés dans Revanches. De fait, comme son prédécesseur, Riposte débute par un long état des lieux des forces en présence où l'auteur s'éternise -encore - sur la psychologie des personnages que les habitués de la série commencent à bien connaître maintenant, puisqu'ils ont le droit à une présentation à chaque nouveau tome. Un peu gâchée par ce défaut récurrent et agaçant, cette prise de tension trouve son apogée dans une passionnante réunion des état-majors où le plan de la bataille finale se dessine sans toutefois se dévoiler entièrement.
La bataille finale ? Oui, vous avez bien lu. Si Riposte ne termine pas la série (rappellons que Le Régiment perdu compte 9 tomes outre-atlantique), il la conclue d'une manière satisfaisante. Toutes les intrigues importantes développées depuis le début de la série trouve ici leur conclusion. Si vous n'aviez pas ouvert ce cycle, effrayé par le nombre de volumes, cette fin, certes temporaire, saura peut-être vous en convaincre (surtout à l'heure où la série connait les honneurs d'une édition poche).
Passé la réunion et la centaine de pages, le roman s'emballe et le rythme ne baissera plus, au contraire, jusque dans les toutes dernières pages. Riposte est un roman de guerre, un roman sur une guerre totale qui prend des allures de boucherie voire même de génocide alors que les actes héroïques et autres bravoures des uns et des autres se perdent dans le sang et la boue. Déchirés par la guerre et ce qu'elle les obligent à commettre pour leur survie, le colonel Andrews et ses hommes voient leurs effectifs se réduire et leurs amis tomber alors que les Merkis s'approchent toujours un peu plus de la victoire et eux, de l'extermination.
Les Merkis, parlons-en justement. Comme à son habitude, Forstchen s'attarde aussi sur leur histoire. Et alors que l'on pouvait croire qu'il s'adonnait parfois à l'apologie aveugle du progrès, il n'en est rien puisqu'il présente aussi le revers de la médaille : pollution, armes de plus en plus sophistiqués et meutrières, etc. Ce qui a pour effet, non pas de légitimer les motivations des Merkis mais au moins de les rendre compréhensibles aux yeux du lecteur.
7,5/10 Plus sombre, plus guerrier, plus sanglant, Riposte monte en puissance jusqu'à une ultime passe d'armes aux airs de Fort Alamo, une fin en apothèose mais momentanée car l'auteur s'est gardé des portes de sortie pour la suite.
Simatural
Résumé :
Dans un monde ruisselant de sang, Andrew Keane, anciennement colonel de l’armée de l’Union, est désormais le leader de la résistance humaine face à un ennemi plus terrible que le pire des cauchemars…
La horde merkie, qui asservit les êtres humains comme du bétail depuis des centaines de générations, a décidé de mobiliser toutes ses forces afin de venger l’assassinat de son chef. Face à une telle puissance et à la maigreur de leurs effectifs, Keane et ses hommes n’ont d’autre choix que d’abandonner leurs terres et d’avoir recours à la politique de la terre brûlée.
Après trente jours de deuil rituel, les Merkis et leur nouveau chef, l’ambitieux et déterminé Tamuka, comptent bien exterminer tout espoir de victoire et tuer dans l’œuf toute volonté future de rébellion…
Information complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=33842
Mon avis :
Riposte commence immédiatement après les évènements rapportés dans Revanches. De fait, comme son prédécesseur, Riposte débute par un long état des lieux des forces en présence où l'auteur s'éternise -encore - sur la psychologie des personnages que les habitués de la série commencent à bien connaître maintenant, puisqu'ils ont le droit à une présentation à chaque nouveau tome. Un peu gâchée par ce défaut récurrent et agaçant, cette prise de tension trouve son apogée dans une passionnante réunion des état-majors où le plan de la bataille finale se dessine sans toutefois se dévoiler entièrement.
La bataille finale ? Oui, vous avez bien lu. Si Riposte ne termine pas la série (rappellons que Le Régiment perdu compte 9 tomes outre-atlantique), il la conclue d'une manière satisfaisante. Toutes les intrigues importantes développées depuis le début de la série trouve ici leur conclusion. Si vous n'aviez pas ouvert ce cycle, effrayé par le nombre de volumes, cette fin, certes temporaire, saura peut-être vous en convaincre (surtout à l'heure où la série connait les honneurs d'une édition poche).
Passé la réunion et la centaine de pages, le roman s'emballe et le rythme ne baissera plus, au contraire, jusque dans les toutes dernières pages. Riposte est un roman de guerre, un roman sur une guerre totale qui prend des allures de boucherie voire même de génocide alors que les actes héroïques et autres bravoures des uns et des autres se perdent dans le sang et la boue. Déchirés par la guerre et ce qu'elle les obligent à commettre pour leur survie, le colonel Andrews et ses hommes voient leurs effectifs se réduire et leurs amis tomber alors que les Merkis s'approchent toujours un peu plus de la victoire et eux, de l'extermination.
Les Merkis, parlons-en justement. Comme à son habitude, Forstchen s'attarde aussi sur leur histoire. Et alors que l'on pouvait croire qu'il s'adonnait parfois à l'apologie aveugle du progrès, il n'en est rien puisqu'il présente aussi le revers de la médaille : pollution, armes de plus en plus sophistiqués et meutrières, etc. Ce qui a pour effet, non pas de légitimer les motivations des Merkis mais au moins de les rendre compréhensibles aux yeux du lecteur.
7,5/10 Plus sombre, plus guerrier, plus sanglant, Riposte monte en puissance jusqu'à une ultime passe d'armes aux airs de Fort Alamo, une fin en apothèose mais momentanée car l'auteur s'est gardé des portes de sortie pour la suite.
Simatural