Fiche n° 369 : Fièvre noire (Les Chroniques de Mackayla Lane 1) de Karen Marie Moning
Couverture :
Résumé :
« Ma philosophie tient en quelques mots : si personne n'essaie de me tuer, c'est une bonne journée. Autant vous le dire, ça ne va pas très fort, depuis quelque temps. Depuis la chute des murs qui séparaient les hommes des faës. Pour moi, un bon faë est un faë mort. Seulement, les faës Seelie sont moins dangereux que les Unseelie. Ils ne nous abattent pas à vue. Ils préfèrent nousgarder pour... le sexe. Au fait, je m'appelle MacKayla Lane. Mac pour les intimes.
Je suis une sidhe-seer. La bonne nouvelle : nous sommes nombreux. La mauvaise : nous sommes le dernier rempart contre le chaos. »
Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=32240
Mon avis :
Point de vampires ou de loup-garous pour cette nouvelle série bit-lit. Ici, l'aventure nous plonge dans un monde où les faës sont tous des méchants. Certains se contentent de tuer les humains, les autres d'en faire des esclaves sexuels...
Il s'agit pour la jeune fille très superficielle qu'est MacKayla Lane de survivre dans un monde où sa propre sœur a laissé sa peau. MacKayla est une jeune américaine mince et blonde, dont les seules préoccupations semblent de choisir la teinte de vernis qui s'accordera le mieux à sa tenue ou encore de savoir combien de temps il faut rester de chaque côté pour avoir un bronzage parfait. Seulement voilà, sa soeur (une autre caricature) très intelligente et intello, qui ne passe sa vie que dans les livres se fait tuer lors d'une année d'étude à Dublin en laissant un message mystérieux sur le portable de sa soeur. Bien sûr, Mac qui coule des jours dorés et faciles dans sa ville de province s'imagine que tout est partout aussi simple et se lance tête baissée à Dublin dans les ennuis... L'enquête la plonge dans un monde dangereux qu'elle ne connaît pas et qui risque de chambouler toutes ses certitudes alors qu'elle se découvre des pouvoirs.
Heureusement, elle tombe tout de suite sur la bonne personne qui saura la renseigner. Un bouquiniste nommé Jericho Barrons (vous voyez Giles dans Buffy ? Bah pareil mais avec plus de mystère et évidemment un sex-appeal et une conduite de gentleman à tomber par terre le Jean-Claude d'Anita Blake). Bien sûr, les attentes de ce derniers sont un peu floues, et sa nature aussi, mais bon personne n'est parfait...
Bref, les voilà lancés dans une triple quête : savoir qui a tué la soeur de MacKayla et pourquoi ; Trouver les artefact magiques des faës pour empêcher ses derniers de répandre le chaos sur terre et garder Mac en vie, ce qui n'est pas simple étant donné que la jeune fille est la blonde dans toute sa splendeur caricaturale : genre "soit belle et tais-toi !".
Point de cadavre au charme ténébreux ou de garou virils... Mais ne vous inquiétez pas mesdames ! Dans le côté ténébreux, nous avons Jericho et pour le côté virilité, un prince faë dont le charme est telle que notre chère MacKayla se retrouve à se déshabiller et se masturber en pleine rue... Mais je n'en dit pas plus...
Vous l'aurez compris, Fièvre noire reprend les ficelles les plus usées de la bit-lit : une fille avec des pouvoirs contre des méchants pas beaux, des garçons qui sont là en grande partie pour le sexe et l'action. Sauf qu'ici les personnages sont des caricatures. Alors, j'avoue que je suis partagée, si à certains moments il est clair que c'est du second degré, dans d'autres, c'est plus flou et l'on se demande si ce n'est pas juste de la maladresse de la part de l'auteur.
Le style est, quant à lui, simple, trop simple. Notons quand même que le récit est fait par Mac mais visiblement des mois (des années?) plus tard. Elle oriente donc la lecture des évènements et de ses comportements ajoutant donc une dose de tension par-ci, une dose de dérision par là...
6/10 Fièvre noire est une nouvelle découverte bit-lit à mettre au crédit de J'ai lu. L'originalité des créatures est rafraîchissante après la vague de vampires et loup-garous mais le style et les personnages sont un peu trop simplifiés. Mieux vaut en rire qu'en pleurer cela dit, car il ne fait pas de doutes que c'est en partie la volonté de l'auteur. Mais en partie seulement... Dommage !
Mitificus
Résumé :
« Ma philosophie tient en quelques mots : si personne n'essaie de me tuer, c'est une bonne journée. Autant vous le dire, ça ne va pas très fort, depuis quelque temps. Depuis la chute des murs qui séparaient les hommes des faës. Pour moi, un bon faë est un faë mort. Seulement, les faës Seelie sont moins dangereux que les Unseelie. Ils ne nous abattent pas à vue. Ils préfèrent nousgarder pour... le sexe. Au fait, je m'appelle MacKayla Lane. Mac pour les intimes.
Je suis une sidhe-seer. La bonne nouvelle : nous sommes nombreux. La mauvaise : nous sommes le dernier rempart contre le chaos. »
Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=32240
Mon avis :
Point de vampires ou de loup-garous pour cette nouvelle série bit-lit. Ici, l'aventure nous plonge dans un monde où les faës sont tous des méchants. Certains se contentent de tuer les humains, les autres d'en faire des esclaves sexuels...
Il s'agit pour la jeune fille très superficielle qu'est MacKayla Lane de survivre dans un monde où sa propre sœur a laissé sa peau. MacKayla est une jeune américaine mince et blonde, dont les seules préoccupations semblent de choisir la teinte de vernis qui s'accordera le mieux à sa tenue ou encore de savoir combien de temps il faut rester de chaque côté pour avoir un bronzage parfait. Seulement voilà, sa soeur (une autre caricature) très intelligente et intello, qui ne passe sa vie que dans les livres se fait tuer lors d'une année d'étude à Dublin en laissant un message mystérieux sur le portable de sa soeur. Bien sûr, Mac qui coule des jours dorés et faciles dans sa ville de province s'imagine que tout est partout aussi simple et se lance tête baissée à Dublin dans les ennuis... L'enquête la plonge dans un monde dangereux qu'elle ne connaît pas et qui risque de chambouler toutes ses certitudes alors qu'elle se découvre des pouvoirs.
Heureusement, elle tombe tout de suite sur la bonne personne qui saura la renseigner. Un bouquiniste nommé Jericho Barrons (vous voyez Giles dans Buffy ? Bah pareil mais avec plus de mystère et évidemment un sex-appeal et une conduite de gentleman à tomber par terre le Jean-Claude d'Anita Blake). Bien sûr, les attentes de ce derniers sont un peu floues, et sa nature aussi, mais bon personne n'est parfait...
Bref, les voilà lancés dans une triple quête : savoir qui a tué la soeur de MacKayla et pourquoi ; Trouver les artefact magiques des faës pour empêcher ses derniers de répandre le chaos sur terre et garder Mac en vie, ce qui n'est pas simple étant donné que la jeune fille est la blonde dans toute sa splendeur caricaturale : genre "soit belle et tais-toi !".
Point de cadavre au charme ténébreux ou de garou virils... Mais ne vous inquiétez pas mesdames ! Dans le côté ténébreux, nous avons Jericho et pour le côté virilité, un prince faë dont le charme est telle que notre chère MacKayla se retrouve à se déshabiller et se masturber en pleine rue... Mais je n'en dit pas plus...
Vous l'aurez compris, Fièvre noire reprend les ficelles les plus usées de la bit-lit : une fille avec des pouvoirs contre des méchants pas beaux, des garçons qui sont là en grande partie pour le sexe et l'action. Sauf qu'ici les personnages sont des caricatures. Alors, j'avoue que je suis partagée, si à certains moments il est clair que c'est du second degré, dans d'autres, c'est plus flou et l'on se demande si ce n'est pas juste de la maladresse de la part de l'auteur.
Le style est, quant à lui, simple, trop simple. Notons quand même que le récit est fait par Mac mais visiblement des mois (des années?) plus tard. Elle oriente donc la lecture des évènements et de ses comportements ajoutant donc une dose de tension par-ci, une dose de dérision par là...
6/10 Fièvre noire est une nouvelle découverte bit-lit à mettre au crédit de J'ai lu. L'originalité des créatures est rafraîchissante après la vague de vampires et loup-garous mais le style et les personnages sont un peu trop simplifiés. Mieux vaut en rire qu'en pleurer cela dit, car il ne fait pas de doutes que c'est en partie la volonté de l'auteur. Mais en partie seulement... Dommage !
Mitificus