Fiche n° 470 : La Nuit sans Fin (L'Âge du Chaos 1) de Mark Chadbourn
Couverture :
Résumé :
Londres, de nos jours. Quand Jack Churchill et Ruth Gallagher sont attaqués par un géant monstrueux sous le London Bridge, ils ignorent qu’ils vont bientôt plonger dans les arcanes d’une nuit sans fin… car les dieux celtes sont de retour après un exil millénaire, bien décidés à prendre leur revanche sur le monde moderne. La dernière chance pour l’humanité réside dans quatre artefacts magiques, seuls capables de contrer les puissances ancestrales.
Poursuivis par des créatures aussi sanguinaires qu'opiniâtres, Jack et Ruth sont contraints de fuir.
Une quête désespérée s’engage.
L’âge de raison s’est éteint.
Celui du chaos ne fait que commencer.
Informations complémentaires :
à venir
Mon avis :
Audrey Petit l'avait annoncé : Orbit ne fera pas que reprendre des auteurs de la collection fantasy de Calmann Lévy. Outre Brandon Sanderson (dont on essaiera de vous faire la critique d'Elantris au plus vite), la publication de Mark Chadbourn marque l'envie de publier non seulement de nouvelles plume mais aussi, des plumes de qualité.
Si la première traduction de l'auteur anglais n'évite ni les clichés du genre (une communeauté autour d'un élu, la recherche d'artefacts que l'on croyait depuis longtemps perdus, des personnages au passé obcur et presque toujours tragique) ni quelques maladresses (des rebondissements parfois prévisibles, quelques facilités dans le déroulement de l'histoire), elle s'élève pourtant au-dessus de la masse par la bonne qualité littéraire dont elle fait preuve. A l'instar de Stephen Donaldson, Chadbourn possède un style solide et sérieux qui n'hésite pas, pour le plus grand bonheur du lecteur, à se laisser aller, participant pleinement à l'ambiance de fantasy urbaine partagée entre notre monde moderne et les mythes et légendes celtiques, à cet univers gothique qui sombre doucement dans l'âge de la déraison.
Contrairement aux Chroniques de Thomas Covenant (et à tant d'autres : La Guerre des Fleurs, La Tapisserie de Fionavar, etc), les héros de l'histoire, originaires de notre monde, ne vont pas se retrouver projetés dans un monde de fantasy, puisque c'est la fantasy qui va venir à eux et envahir notre monde... et c'est là tout le coeur du problème. En effet, les vieilles croyances, lassées de tomber dans l'oubli, ont décidé de prendre leur revanche sur notre monde moderne et technologique, un monde qui était autrefois le leur. Faisant fi de notre voix au chapitre sur cet apocalypse annoncé, elles lancent à l'assaut du Royaume-Uni (l'auteur étant anglais, la théâtre de cette fin du monde le sera tout autant) quelques bêbêtes et monstres magiques pour tuer quelques humains pas vraiment déterminés à se laisser faire...
La Nuit sans fin, premier volume de l'Âge du Chaos, commence comme un thriller où deux jeunes trentenaires assistent au meurtre d'un homme par ... homme ? Être ? Créature ? Après avoir fait connaissance, Jack et Ruth, convaincus de l'étrangeté et de l'importance de ce crime, se lance dans une enquête qui prendra rapidement des allures de quête ; une Quête où se jouera ni plus ni moins que le sort du monde...
Pour le dire clairement car je suis passé un peu vite dessus au début de cette critique, le seul vrai défaut du roman réside dans l'accumulation de stéréotypes qu'il ressort, plus ou moins cachés, parfois même bien digérés (par exemple, le secret autour de Tom) et de fait, dans cette impression de déjà-vu qui découle parfois de sa lecture.
7/10 La Nuit sans Fin combine certes des éléments déjà-vu ailleurs mais force est de constater, une fois le puzzle terminé, que la partie était plaisante et qu'il nous tarde déjà de plonger dans la suite. Une bonne pioche pour Orbit avec ce thriller de fantasy urbaine tout ce qu'il y a de plus recommandable.
Simatural
Résumé :
Londres, de nos jours. Quand Jack Churchill et Ruth Gallagher sont attaqués par un géant monstrueux sous le London Bridge, ils ignorent qu’ils vont bientôt plonger dans les arcanes d’une nuit sans fin… car les dieux celtes sont de retour après un exil millénaire, bien décidés à prendre leur revanche sur le monde moderne. La dernière chance pour l’humanité réside dans quatre artefacts magiques, seuls capables de contrer les puissances ancestrales.
Poursuivis par des créatures aussi sanguinaires qu'opiniâtres, Jack et Ruth sont contraints de fuir.
Une quête désespérée s’engage.
L’âge de raison s’est éteint.
Celui du chaos ne fait que commencer.
Informations complémentaires :
à venir
Mon avis :
Audrey Petit l'avait annoncé : Orbit ne fera pas que reprendre des auteurs de la collection fantasy de Calmann Lévy. Outre Brandon Sanderson (dont on essaiera de vous faire la critique d'Elantris au plus vite), la publication de Mark Chadbourn marque l'envie de publier non seulement de nouvelles plume mais aussi, des plumes de qualité.
Si la première traduction de l'auteur anglais n'évite ni les clichés du genre (une communeauté autour d'un élu, la recherche d'artefacts que l'on croyait depuis longtemps perdus, des personnages au passé obcur et presque toujours tragique) ni quelques maladresses (des rebondissements parfois prévisibles, quelques facilités dans le déroulement de l'histoire), elle s'élève pourtant au-dessus de la masse par la bonne qualité littéraire dont elle fait preuve. A l'instar de Stephen Donaldson, Chadbourn possède un style solide et sérieux qui n'hésite pas, pour le plus grand bonheur du lecteur, à se laisser aller, participant pleinement à l'ambiance de fantasy urbaine partagée entre notre monde moderne et les mythes et légendes celtiques, à cet univers gothique qui sombre doucement dans l'âge de la déraison.
Contrairement aux Chroniques de Thomas Covenant (et à tant d'autres : La Guerre des Fleurs, La Tapisserie de Fionavar, etc), les héros de l'histoire, originaires de notre monde, ne vont pas se retrouver projetés dans un monde de fantasy, puisque c'est la fantasy qui va venir à eux et envahir notre monde... et c'est là tout le coeur du problème. En effet, les vieilles croyances, lassées de tomber dans l'oubli, ont décidé de prendre leur revanche sur notre monde moderne et technologique, un monde qui était autrefois le leur. Faisant fi de notre voix au chapitre sur cet apocalypse annoncé, elles lancent à l'assaut du Royaume-Uni (l'auteur étant anglais, la théâtre de cette fin du monde le sera tout autant) quelques bêbêtes et monstres magiques pour tuer quelques humains pas vraiment déterminés à se laisser faire...
La Nuit sans fin, premier volume de l'Âge du Chaos, commence comme un thriller où deux jeunes trentenaires assistent au meurtre d'un homme par ... homme ? Être ? Créature ? Après avoir fait connaissance, Jack et Ruth, convaincus de l'étrangeté et de l'importance de ce crime, se lance dans une enquête qui prendra rapidement des allures de quête ; une Quête où se jouera ni plus ni moins que le sort du monde...
Pour le dire clairement car je suis passé un peu vite dessus au début de cette critique, le seul vrai défaut du roman réside dans l'accumulation de stéréotypes qu'il ressort, plus ou moins cachés, parfois même bien digérés (par exemple, le secret autour de Tom) et de fait, dans cette impression de déjà-vu qui découle parfois de sa lecture.
7/10 La Nuit sans Fin combine certes des éléments déjà-vu ailleurs mais force est de constater, une fois le puzzle terminé, que la partie était plaisante et qu'il nous tarde déjà de plonger dans la suite. Une bonne pioche pour Orbit avec ce thriller de fantasy urbaine tout ce qu'il y a de plus recommandable.
Simatural