Fiche n° 491 : Cellules familiales (L'Honneur des Tzarom 1) de Lupano et Cauuet
Couverture :
Résumé :
Les Tzarom forment une famille d'escrocs intergalactiques. Mais voilà que Lubna, la mère et le cerveau attitré de la bande, se retrouve sous les verrous, flanquée d'un jeune avocat commis d'office. Ce dernier peine sur le dossier, peu aidé par ses clients atypiques qui attendent le procès dans l'indifférence la plus totale... à moins que ce ne soit là un de ces plans sournois dont la famille a le secret !
Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=35622
Mon avis :
Gabriel Sauzé est l'avocat commis d'office pour Lubna Tzarom, mère d'une famille de gitans, voleurs et escrocs, entre autres. Accusée de vol et d'attaque à main armée, sa culpabilité ne fait aucun doute, pourtant, Toni, son mari, continue à tout nier en bloc, et ne semble pas se faire de souci. En fait, Toni ne se fait jamais de souci, et même si sa fille débarque en trombes avec des Kadmars à ses trousses, qu'ils fuient en catastrophe en embarquant l'avocat alors que l'audience approche. Non, Toni ne se fait vraiment pas de souci, puisqu'il a tout prévu. Enfin, à peu de choses près...
Comme vous avez pu le comprendre (malins comme vous êtes), L'honneur des Tzarom est l'histoire d'une famille, une famille de gitans intergalactiques. Pas vraiment méchants, un brin escrocs, mais surtout, totalement de mauvaise foi. Comme le dit Toni, le père : "on est des gens convenables, pas des voleurs"... tenant dans les mains un pistolet électro-statique estampillé "property of galactic forces".
Ce premier tome est comme Toni. Malgré deux ou trois bourrelets, il arrive à nous faire bien marrer la plupart du temps, ne se prenant pas la tête une seconde. Cellules familiales est une aventure bien plus interessante qu'on pourrait le croire.
Portrait d'une famille originale et farfelue, d'une communauté qui vit dans l'espace les mêmes problèmes que chez nous, avec ses mêmes coutumes, et cette tendance à la fête et à la gueule de bois. Les personnages sont typés, attachants et par dessus le marché, le scénario s'avère beaucoup plus recherché que prévu. Il nous emmène bien loin de ce que l'on avait pu imaginer durant les premières pages.
Et puis graphiquement, c'est très loin d'être vilain. C'est fluide, colorés et les personnages sont tout sauf statiques et inexpressifs. Une bonne surprise en somme, et au final, un excellent divertissement.
7/10 Toni le dit lui-même "Les Tzarom, c'est du Mozart"... Un anagramme ? "non, c'est juste que c'est les mêmes lettres..."
C...