Fiche n° 496 : Elantris (2 Volumes) de Brandon Sanderson
Couverture :
Résumé :
Jadis, Elantris était splendide. On l’appelait la cité des dieux, elle rayonnait de pouvoir. La légende dit que ses habitants étaient immortels. Force, vitesse, perspicacité : ils pratiquaient la magie d’un simple mouvement de la main. On venait de très loin pour admirer Elantris et profiter de ses richesses.
Jadis, le Shaod était une bénédiction. Magie bienveillante, elle frappait au hasard, souvent la nuit, aussi bien le voleur que le marchand, le noble et le guerrier, hommes, femmes et enfants. Ceux qui étaient choisis ne vieillissaient plus et pouvaient vivre dans les murs d’Elantris, une vie libre et éternelle.
Cette éternité a pris fin il y a dix ans.
Informations complémentaires :
volume 1 : http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=34667
volume 2 : http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=34668
Mon avis :
Elantris, Ô ma belle Elantris, mais que t’est-il arrivée ? Et bien ne comptez pas sur moi pour vous le révéler, ça serait gâcher le plaisir d’une lecture intéressante. Du moins que j’ai trouvé comme telle, mon avis ne concernant que mon humble personne.
Bon premièrement, merci à Orbit d’avoir fait la traduction de ce livre… en deux volumes, c’est vrai qu’il fallait une certaine durée d’attente pour traduire la VO et la diffuser, pour une parution le même jour. Enfin bref, doit bien y avoir des raisons autre que de plumer les consommateurs, mais qu’on ne voit pas (mais pourquoi se priver si ça fonctionne de toute manière). C’était peut-être pour faire deux belles couvertures, car finalement, ça rend bien. ^^
Cela étant dit, il serait peut-être bon d’expliquer en quelques mots pourquoi j’ai dit en préambule « lecture intéressante ». Dire que l’histoire sort de l’ordinaire serait un petit peu trop exagéré, mais force est de constater qu’il y a quelques bonnes idées scénaristiques. Et ça tombe bien, l’histoire, c’est ce qui nous emporte durant la lecture. L’intrigue principale tourne bien évidemment dans le rôle de la cité d’Elantris, et l’on se demande pourquoi s’est-elle détériorée de la sorte, et par conséquent, comment elle « fonctionne ». Cette interrogation prend source dès le début, et prend fin … à la toute fin. On suit alors le cheminement de l’un des personnages principaux, qui pour les raisons que vous découvrirez, s’est mis en tête de comprendre le pourquoi du comment.
Les personnages, quel que soit leur velléité dans le roman sont bien dépeints. Il y a certes quelques archétypes, mais personnellement, je trouve que leur rôle et leur place sonnent justes. Chacun à sa petite histoire, et son influence sur le scénario. En outre, la mécanique entre ces personnages est bien équilibrée, les dialogues sont tournés avec tact mais sans être complexe, mettant en valeur les diverses intrigues ponctuant le récit.
Que dire en points négatifs ? Je ne suis peut-être pas assez intransigeant, mais je n’en vois pas d’énormes qui bloquent la lecture. J’aurais sans doute aimé connaître davantage chaque peuple, car je pense qu’avec ce background, il y a moyen d’en tirer d’autres histoires. Pourquoi pas avec une suite ? Je la trouverais tout à fait plausible et crédible… la fin le permet du moins.
8/10 Elantris est une petite bouffée d’oxygène tout en gardant certaines recettes immuables du paysage fantasy. Une valeur sûre qui en deux tomes a su donner une envergure profonde aux différents destins des personnages, le tout dans un univers crédible et original, servie par une plume efficace et enthousiaste. En attendant ses prochains ouvrages en VF, n’hésitez pas à faire la connaissance de Mister Brandon Sanderson.
SebO
Résumé :
Jadis, Elantris était splendide. On l’appelait la cité des dieux, elle rayonnait de pouvoir. La légende dit que ses habitants étaient immortels. Force, vitesse, perspicacité : ils pratiquaient la magie d’un simple mouvement de la main. On venait de très loin pour admirer Elantris et profiter de ses richesses.
Jadis, le Shaod était une bénédiction. Magie bienveillante, elle frappait au hasard, souvent la nuit, aussi bien le voleur que le marchand, le noble et le guerrier, hommes, femmes et enfants. Ceux qui étaient choisis ne vieillissaient plus et pouvaient vivre dans les murs d’Elantris, une vie libre et éternelle.
Cette éternité a pris fin il y a dix ans.
Informations complémentaires :
volume 1 : http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=34667
volume 2 : http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=34668
Mon avis :
Elantris, Ô ma belle Elantris, mais que t’est-il arrivée ? Et bien ne comptez pas sur moi pour vous le révéler, ça serait gâcher le plaisir d’une lecture intéressante. Du moins que j’ai trouvé comme telle, mon avis ne concernant que mon humble personne.
Bon premièrement, merci à Orbit d’avoir fait la traduction de ce livre… en deux volumes, c’est vrai qu’il fallait une certaine durée d’attente pour traduire la VO et la diffuser, pour une parution le même jour. Enfin bref, doit bien y avoir des raisons autre que de plumer les consommateurs, mais qu’on ne voit pas (mais pourquoi se priver si ça fonctionne de toute manière). C’était peut-être pour faire deux belles couvertures, car finalement, ça rend bien. ^^
Cela étant dit, il serait peut-être bon d’expliquer en quelques mots pourquoi j’ai dit en préambule « lecture intéressante ». Dire que l’histoire sort de l’ordinaire serait un petit peu trop exagéré, mais force est de constater qu’il y a quelques bonnes idées scénaristiques. Et ça tombe bien, l’histoire, c’est ce qui nous emporte durant la lecture. L’intrigue principale tourne bien évidemment dans le rôle de la cité d’Elantris, et l’on se demande pourquoi s’est-elle détériorée de la sorte, et par conséquent, comment elle « fonctionne ». Cette interrogation prend source dès le début, et prend fin … à la toute fin. On suit alors le cheminement de l’un des personnages principaux, qui pour les raisons que vous découvrirez, s’est mis en tête de comprendre le pourquoi du comment.
Les personnages, quel que soit leur velléité dans le roman sont bien dépeints. Il y a certes quelques archétypes, mais personnellement, je trouve que leur rôle et leur place sonnent justes. Chacun à sa petite histoire, et son influence sur le scénario. En outre, la mécanique entre ces personnages est bien équilibrée, les dialogues sont tournés avec tact mais sans être complexe, mettant en valeur les diverses intrigues ponctuant le récit.
Que dire en points négatifs ? Je ne suis peut-être pas assez intransigeant, mais je n’en vois pas d’énormes qui bloquent la lecture. J’aurais sans doute aimé connaître davantage chaque peuple, car je pense qu’avec ce background, il y a moyen d’en tirer d’autres histoires. Pourquoi pas avec une suite ? Je la trouverais tout à fait plausible et crédible… la fin le permet du moins.
8/10 Elantris est une petite bouffée d’oxygène tout en gardant certaines recettes immuables du paysage fantasy. Une valeur sûre qui en deux tomes a su donner une envergure profonde aux différents destins des personnages, le tout dans un univers crédible et original, servie par une plume efficace et enthousiaste. En attendant ses prochains ouvrages en VF, n’hésitez pas à faire la connaissance de Mister Brandon Sanderson.
SebO