Fiche n° 522 : La Chronique des Immortels (tomes 1 à 4) de Wolfgang Hohlbein
Couverture :
Résumé:
Quand Andrej Delãny revint à son village de Borsa, au cœur de la Transylvanie, ce fut pour y trouver l'unique survivant d'un massacre, un garçon de douze ans. Tous deux partent alors en quête des assassins : des moines de l'Inquisition ainsi que trois mystérieux " guerriers d'or ". La traque les mènera d'abord jusqu'au port de Constanta, sur la mer Noire, et vers la révélation du secret - de la malédiction ? - qui pèse sur le lignage des Delãny. Ainsi commence, dans l'Europe de l'Est du XVe siècle, La Chronique des Immortels, une grande saga de fantasy noire.
Informations complémentaires :
tome 1 : http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=24247
tome 2 : http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=25700
tome 3 : http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=27723
tome 4 : http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=29784
Mon avis:
« La chronique des immortels » est un cycle qui pour le moment se compose 6 volumes. Autant préciser que ce n’est pas par le titre de ce cycle que je fus interpellé. Non, ce qui m’a accroché, c’est d’une part le style des couvertures, très attrayantes, mais surtout, le résumé du premier tome. Et plus particulièrement des mots comme « Transylvanie » et « Europe de l’Est ». Dans mon esprit, le décor était donc planté, et j’imaginais déjà suivre les pas d’Andrej Delãny dans cet univers que je trouve bien peu utilisé dans la fantasy. En l’occurrence il s’agit davantage de dark fantasy, l’ambiance se dégageant de ces contrées de l’Europe de l’est, au XVème siècle est évidemment propice à un univers sombre. Pas sombre forcément dans les paysages, même si certains d’entre eux le sont (ruines, villages enclavés, forêts denses…), mais plutôt sombre dans les mentalités. Quel que soient les personnages, les peuples, les villageois ou toutes autres corporations, il règne à cette époque un climat de suspicion. Cette dernière provient de bien des sources, avec en première ligne la religion et ce que chacun y met derrière, mais également de nombreux mythes ou simples « peur de l’autre ». C’est à travers ce paysage fait d’ombres que l’on verra arpenter le personnage principal qu’est Andrej, dans une quête qui à première vue semble banale, la recherche de son identité, mais qui en fin de compte se retrouve être plus complexe que prévue, singulièrement par les conséquences qu’engendrent chacune des réponses à ses interrogations.
Etant donné qu’il s’agit d’un avis général sur la série, je ne peux me permettre d’aller trop loin dans le descriptif du scénario sans en dévoiler trop la teneur. Nonobstant, ce que je peux vous révéler, et qui m’a d’ailleurs plu, c’est que l’histoire s’étire sur plusieurs années… ce qui sous-entend une progression de la psychologie des différents personnages face à leur environnement, lui-même en évolution. Autre commentaire sur l’histoire, bien qu’il y ait un file rouge pour éclairer le périple d’Andrej, sa quête passera par différentes étapes, étapes qui elles-mêmes sont décrites par un tome. On pourrait penser que ce système fasse un peu office de téléguidage, mais il faut y voir un avantage, celui de pouvoir faire des pauses entre chaque livre sans que notre esprit perde ses repères sur l’intrigue générale. Cependant, rien n’empêche d’enchainer les tomes à la suite ou presque, pour peu si comme moi vous aimez la dark fantasy, menée tambour battant. En effet, les différents opus ne sont pas volumineux (entre 280 et 360 pages environ chacun), d’autant plus que la lecture s’en retrouve facilitée par la plume efficace de l’écrivain allemand Wolfgang Holbhein. Efficace non pas par la simplicité des mots employés, mais par la cohérence du récit, ainsi que des nombreux dialogues découlant des interactions qui prennent en consistance au fil des tomes. Il ne s’agit pas là d’une aventure complexe, avec des rebondissements et des intrigues labyrinthiques, mais bien d’une quête, une aventure, celle d’un homme voulant comprendre qui il est et surtout ce qu’il est.
7,5/10 Cette note est une moyenne que j’accorderais à l’ensemble du cycle présentement proposé, les différents tomes se valant à quelques dixièmes de points près. A n’en point douter, cette série, à défaut de faire l’unanimité, ou d’être parfaite dans son genre, trouvera un public assez large. Ceux aimant la dark fantasy sous fond de mysticisme, ceux qui aiment les romans d’aventures bien menés avec des personnages attachants, ou encore ceux qui seraient plus simplement attirés par l’Europe de l’est comme cadre d’histoire. Faites votre choix en lisant le premier tome, tout simplement.
SebO
Résumé:
Quand Andrej Delãny revint à son village de Borsa, au cœur de la Transylvanie, ce fut pour y trouver l'unique survivant d'un massacre, un garçon de douze ans. Tous deux partent alors en quête des assassins : des moines de l'Inquisition ainsi que trois mystérieux " guerriers d'or ". La traque les mènera d'abord jusqu'au port de Constanta, sur la mer Noire, et vers la révélation du secret - de la malédiction ? - qui pèse sur le lignage des Delãny. Ainsi commence, dans l'Europe de l'Est du XVe siècle, La Chronique des Immortels, une grande saga de fantasy noire.
Informations complémentaires :
tome 1 : http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=24247
tome 2 : http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=25700
tome 3 : http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=27723
tome 4 : http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=29784
Mon avis:
« La chronique des immortels » est un cycle qui pour le moment se compose 6 volumes. Autant préciser que ce n’est pas par le titre de ce cycle que je fus interpellé. Non, ce qui m’a accroché, c’est d’une part le style des couvertures, très attrayantes, mais surtout, le résumé du premier tome. Et plus particulièrement des mots comme « Transylvanie » et « Europe de l’Est ». Dans mon esprit, le décor était donc planté, et j’imaginais déjà suivre les pas d’Andrej Delãny dans cet univers que je trouve bien peu utilisé dans la fantasy. En l’occurrence il s’agit davantage de dark fantasy, l’ambiance se dégageant de ces contrées de l’Europe de l’est, au XVème siècle est évidemment propice à un univers sombre. Pas sombre forcément dans les paysages, même si certains d’entre eux le sont (ruines, villages enclavés, forêts denses…), mais plutôt sombre dans les mentalités. Quel que soient les personnages, les peuples, les villageois ou toutes autres corporations, il règne à cette époque un climat de suspicion. Cette dernière provient de bien des sources, avec en première ligne la religion et ce que chacun y met derrière, mais également de nombreux mythes ou simples « peur de l’autre ». C’est à travers ce paysage fait d’ombres que l’on verra arpenter le personnage principal qu’est Andrej, dans une quête qui à première vue semble banale, la recherche de son identité, mais qui en fin de compte se retrouve être plus complexe que prévue, singulièrement par les conséquences qu’engendrent chacune des réponses à ses interrogations.
Etant donné qu’il s’agit d’un avis général sur la série, je ne peux me permettre d’aller trop loin dans le descriptif du scénario sans en dévoiler trop la teneur. Nonobstant, ce que je peux vous révéler, et qui m’a d’ailleurs plu, c’est que l’histoire s’étire sur plusieurs années… ce qui sous-entend une progression de la psychologie des différents personnages face à leur environnement, lui-même en évolution. Autre commentaire sur l’histoire, bien qu’il y ait un file rouge pour éclairer le périple d’Andrej, sa quête passera par différentes étapes, étapes qui elles-mêmes sont décrites par un tome. On pourrait penser que ce système fasse un peu office de téléguidage, mais il faut y voir un avantage, celui de pouvoir faire des pauses entre chaque livre sans que notre esprit perde ses repères sur l’intrigue générale. Cependant, rien n’empêche d’enchainer les tomes à la suite ou presque, pour peu si comme moi vous aimez la dark fantasy, menée tambour battant. En effet, les différents opus ne sont pas volumineux (entre 280 et 360 pages environ chacun), d’autant plus que la lecture s’en retrouve facilitée par la plume efficace de l’écrivain allemand Wolfgang Holbhein. Efficace non pas par la simplicité des mots employés, mais par la cohérence du récit, ainsi que des nombreux dialogues découlant des interactions qui prennent en consistance au fil des tomes. Il ne s’agit pas là d’une aventure complexe, avec des rebondissements et des intrigues labyrinthiques, mais bien d’une quête, une aventure, celle d’un homme voulant comprendre qui il est et surtout ce qu’il est.
7,5/10 Cette note est une moyenne que j’accorderais à l’ensemble du cycle présentement proposé, les différents tomes se valant à quelques dixièmes de points près. A n’en point douter, cette série, à défaut de faire l’unanimité, ou d’être parfaite dans son genre, trouvera un public assez large. Ceux aimant la dark fantasy sous fond de mysticisme, ceux qui aiment les romans d’aventures bien menés avec des personnages attachants, ou encore ceux qui seraient plus simplement attirés par l’Europe de l’est comme cadre d’histoire. Faites votre choix en lisant le premier tome, tout simplement.
SebO