Fiche n° 593 : What's Michael ? de Makoto Kobayashi
Couverture :
Résumé :
Les chats jouent au baseball quand les humains dorment roulés en boule. Ce monde est fou ! Quand un chat comme Michael arrive dans un appartement, on ne sait plus qui, de l'humain ou de l'animal, est le maître... Une seule chose est sûre : les deux s'accordent parfaitement pour nous faire rire !
Informations complémentaires :
à venir
Mon avis :
Michael, est un chat. Un gros chat roux, pas vraiment joli. En même temps, les gros chat roux, c'est rarement joli. Seulement lui, en plus de ce handicap naturel, c'est un vrai chieur, un de ces chats qui dictent leur loi, qui ne mangent que quand ils ont envie, globalement tout le temps, qui ne se laissent carresser que quand ça les chantent, en général très rarement, et uniquement quand on veut être pénard, pour lire un bouquin ou dormir... Bref, Michael, fait partie de ces chats qui nous fait regretter de pas avoir choisi un poisson rouge, même si on sait que ça vaut quand même mieux qu'un chien...
What's Michael ? c'est plein de petites histoires, de 3 ou 4 pages, sans aucun lien entre elles. D'ailleurs, les maîtres de Michael ne sont jamais les mêmes, et dès la première scène, ce gros chat se retrouve écraser sur le trottoir, après avoir fait une chute de 7 étages.
Pas d'intrigue, de gros scénario, juste des sketches illarants sur un chat complètement crétin, et des maîtres qui ne valent guère mieux. La palme revient au yakuza qui ne craint qu'une chose, se faire assassiner dans son sommeil. Pas parce qu'il a peur de mourir, non. Juste parce qu'il dort avec un chat, en pijama "I love cats", et que pour un yakuza, ça fait mauvais genre.
Bref, What's Michael ? c'est vraiment du gros n'importe quoi, mais c'est tout simplement jouissif. Ce chat est gros, bête (ou alors super intelligent et méprisant) et à mourir de rire. En plus, il a plein d'amis qui ne valent pas mieux. Une sorte d'Isidore en puissance en fait.
Quoi qu'il en soit, une fois ce manga fini, une seule pensée m'est venue, cette merveilleuse conclusion d'Alain Chabat : "les chats, c'est vraiment des branleurs".
8/10 Oui, ce n'est qu'une histoire de chat. Pas super beau et pas super malin en plus. Mais bon, qu'est ce que ça peut être drôle un chat.
C...