Fiche n° 772 : Une Seconde après de William R. Forstchen
Couverture :
Résumé :
Black Mountain, Caroline du Nord.
John Matherson, ancien colonel de l'armée américaine et professeur d'histoire au collège de Montreat, s'apprête à fêter l'anniversaire de sa plus jeune fille. Quand survient une panne de courant. Les appareils électriques s'éteignent, la musique s'arrête... Plus étrange, les téléphones portables ne fonctionnent plus; même les voitures sur l'autoroute toute proche stoppent brusquement. John Matherson pense tout d'abord aux effets d'une forte tempête solaire déclenchant un gigantesque court-circuit.
Mais les jours passent et la population de Black Mountain doit se rendre à l'évidence: quelque chose de bien pire s'est produit. Ce roman raconte comment une explosion nucléaire à haute altitude au-dessus des Etats-Unis provoque la destruction des systèmes électriques et électroniques, l'arrêt de tous les moyens de transmission et de transport. Le pays, paralysé, s'enfonce dans le chaos, la violence et la famine.
La petite communauté de Black Mountain parviendra-t-elle à survivre au black-out ? Saura-t-elle résister aux hordes de réfugiés affamés ?
Informations complémentaires : à venir
Mon avis :
Incroyable. Je ne cache pas avoir choisi le livre parce qu’il traînait sur la table de présentation, en me disant que ce serait intéressant de comparer une vision réaliste d’une catastrophe à ce monument qu’est Le Fléau de Stephen King. J’ai beau adorer le monsieur à lunettes, je l’avais oublié au bout de 3 pages…
Certes, les situations sont conventionnelles et dignes d’une série B, mais peut-on vraiment s’attendre à autre chose ? La tension progressive entre ces gens qui croyaient se connaître est parfaitement décrite, la meilleure idée de l’auteur ayant été de faire des ellipses temporelles de plus en plus longues entre chaque chapitre, afin de faire avancer efficacement l’histoire.
L’autre raison pour laquelle j’ai autant apprécié le livre, c’est qu’on évite le traditionnel «père divorcé qui doit sauver ses enfants de la catastrophe » à l’américaine (2012 en est un parfait exemple). Certes, John est ici préoccupé par le sort de sa famille, mais la vie de la communauté est prioritaire dans le récit, la famille ne servant ici que d’exemple illustratif de ce qui arrive dans tous les foyers,.
8/10 Ce livre est tellement bien écrit et prenant qu’il serait injuste de mettre moins. Les situations sont décrites avec précision, la menace se révèle vraiment effrayante, et l’alternance entre suspens, moments d’organisation et action est très bien agencée. Il est presque impossible de décrocher une fois qu’on a commencé à lire, et on s’attache grandement aux personnages (oui, mes glandes lacrymales ont lâché à un moment donné). Un des meilleurs livres apocalyptique avec Ravages et Le Fléau.
Chips