Fiche n° 802 : La huitième couleur (Les Annales du Disque monde 1) de Terry Pratchett

Publié le par Librairie CRITIC

Couverture :
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Résumé :
Bienvenue mesdames et messieurs pour cette petite visite guidée du premier tome des Annales du Disque-Monde. Vous y verrez le temple maudit de Bel-Shamharoth, la Mer circulaire et sa cataracte, un archiastronome, un arc-en-bord, une tortue qui porte quatre éléphants qui portent le monde, l’Université de l'Invisible, la mort qui parle en MAJUSCULES. Laissez-vous guider par le mage Rincevent qui ne connait qu’un sort (plus de place dans sa cervelle pour les autres) et joignez-vous à Deuxfleurs, attachant personnage avec son fidèle coffre-fort à pattes. Ne lambinez pas en route car ces deux-là fuient, semant le chaos dans un monde déjà fort désordonné. Mais peut-être ne sont-ils, sur un échiquier lointain, que les pièces de quelques dieux… farfelus ?

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Mon avis :
Les annales du Disque-monde. Un nom qui évoque immédiatement aux amateurs de fantasy le Rire avec un grand R, celui qui libère des soucis d’une vie de travail harassante. Il faut dire que l’œuvre de Pratchett a de quoi forcer le respect : 37 volumes depuis 1983, une galerie de personnages incroyablement vaste, une cohérence à toute épreuve et une satyre omniprésente font de ces ouvrages un monument de la fantasy moderne.

La huitième couleur nous présente ici cet univers en suivant deux personnages récurrents : le mage Rincevent, qui n’en a que le nom, et Deuxfleurs, sympathique touriste venu d’un autre continent. Composé comme une visite du Disque-monde, ce premier tome foisonne d’idées plus farfelues les unes que les autres, et qui rendent ce monde très attachant.

Il est très difficile de décrocher une fois qu’on a été séduit par l’humour  du roman, et ne pas se jeter sur la suite (le huitième sortilège) relève de la folie.

Il faut savoir (et c’est un des grands atouts de la série) qu’à l’exception des deux premiers tomes, les volumes de la série ne se suivent pas au sens où on l’entend habituellement. En effet, les personnages principaux changent d’un tome à l’autre, et ne se croisent que rarement. On distingue ainsi plusieurs « cycles » à l’intérieur même de l’œuvre : celui de Rincevent, celui des Sorcières, celui du Guet, et celui de la mort.
Il faut encore y ajouter quelques « one-shot » avec des héros uniques, qui permettent d’aborder les thèmes du cinéma, de la poste, la banque, la religion, toujours avec une histoire passionante et de manière décalée.

10/10 Une série incontournable pour tout lecteur de fantastique qui se respecte. Le seul point noir, c’est que Pratchett est atteint d’Alzheimer précoce (ce n’est pas une blague), et que lui-même ne sait pas jusqu’à quand il pourra continuer de nous faire rêver…

Chips

Publié dans Critiques Fantasy

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T
<br /> malheureusement, il est important de préciser que les premiers tomes ne sont pas les plus faciles d'accès, beaucoup abandonnent la série alors qu'ils ratent toutes les merveilles mieux construites<br /> qui suivent... Et que l'ordre de publication n'a aucune importance.<br /> <br /> En tous cas, depuis son diagnostic Pratchett continue à nous régaler avec autant de qualité, alors on croise les doigts pour que ça continue longtemps comme ça!<br /> <br /> <br />
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