Fiche n° 824 : La huitième Fille (Les Annales du Disque-Monde 3) de Terry Pratchett
Couverture :
Résumé :
Sentant venir sa mort prochaine, le mage Tambour Billette organise la transmission de ses pouvoirs, de son bourdon, de son fonds de commerce. Nous sommes sur le Disque-Monde (vous y êtes ? Nous y sommes). La succession s'y effectue de huitième fils en huitième fils. Logique. Ainsi opère le mage. Puis il meurt. Or, il apparaît que le huitième fils est cette fois... une fille. Stupeur, désarroi, confusion : jamais on n'a vu pareille incongruité. Trop tard, la transmission s'est accomplie au profit de la petite Eskarina. Elle entame son apprentissage sous la houlette rétive de la sorcière Mémé Ciredutemps...
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Mon avis :
Malgré son titre, ce troisième volume des annales est totalement indépendant des deux premiers. Fini touriste et mage, souhaitons la bienvenue aux sorcières ! Bien qu’Eskarina soit supposé être le personnage principal, elle se fait en effet très rapidement voler la vedette par Esméralda Ciredutemps, personnage pilier de la série.
Ce tome est donc l’occasion d’examiner, à travers son personnage riche en couleur, le fonctionnement de la magie dans le Disque-monde, divisée entre celle des mages et des sorcières.
On découvre également la vie rurale et ses plaisirs, ainsi que l’Université de l’Invisible sous un autre angle.
L’histoire est donc laissé en retrait au profit d’une découverte approfondie des mécanismes du Disque-monde, ce qui ne pose cependant pas de réel problème, dans la mesure où Pratchett parvient parfaitement à ne jamais ennuyer son lecteur.
8/10 L’Annale à laquelle j’ai le moins accroché, sans trop savoir pourquoi. Mémé Ciredutemps vaut cependant à elle seule le détour (c’est d’ailleurs le problème, sa présence devenant le pivot du roman), et on ne peut s’empêcher de se jeter sur la suite…
Chips