Fiche n° 847 : Santiago de Mike Resnick

Publié le par Librairie CRITIC

Couverture :
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Résumé :
Santiago, mythe ou réalité ? Une légende, assurément. Depuis trente ans, insaisissable, il sévit sur la Frontière Interne, vaste territoire peu connu, proche du coeur de la galaxie. Il est ce mystérieux criminel dont la tête est mise à prix, mais que personne n’a jamais rencontré. Sebastien Rossignol Cain, dit l’Oiseau-Chanteur, se lance à sa poursuite. Santiago est un space western opera spectaculaire. On y retrouve un Far West planétaire où la loi est une notion assez personnelle. Les personnages comme les lieux y sont pittoresques, sans jamais sombrer dans la caricature. Un prospecteur, des bars à l’autre bout de l’univers, un joueur de poker poursuivi par une brute pour une vieille dette non honorée, une fille au caractère bien trempé, une Grande Nation Sioux d’extraterrestres qui ne se font pas payer en verroterie et une longue enquête qui fleure bon le Sergio Leone galactique. Prodigieusement détonant !


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Mon avis :
J’adore le space opera. J’adore le Western. Aussi, lorsque tous deux se mélangent pour le meilleur, j’oublie toute retenue : Firefly est ma série télé préférée, Cowboy Bebop mon animé favori. Aussi, lorsqu’un ami m’a parlé de Santiago, un roman de Mike Resnick qui mariait mes deux genres de prédilection… vous pensez bien qu’il n’en fallait pas plus pour que j’ouvre l’ouvrage en question.

Bon. Santiago ne fera pas parti de mes livres de chevet. Il ne possède ni les personnages inoubliables de la série de Whedon ni l’ambiance crasseuse des étoiles du manga de Shinichiro Watanabe. Pour autant, on ne peut parler de déception. Santiago se révèle même être un très bon divertissement. L'histoire alterne entre les poinst de vue de Cain, un ancien révolutionnaire reconverti en chasseur de prime (il a quelques points commun avec Malcolm Reynolds) et la mal« prénommée » Vertu MacKenzie, jeune journaliste ambitieuse, chasseuse de scoop.Tous deux veulent capturer le mystérieux Santiago, le plus grand bandit de la galaxie.

Chaque personnage, principal et secondaire se voit introduit par les vers du plus grand poète vivant, leur donnant immédiatement une présence – à défaut d’une épaisseur. Chaque protagoniste rencontré  est ainsi une légende du « far space » et chaque affrontement tourne au duel et se règle à grand coup de répliques ou de balles… jusqu’à la conclusion moitié-attendue, moitié-surprenante d’un récit haut-en-couleur.

Vous l’aurez compris dans le genre « mélange cow-boy et pistolet laser », un genre qui n’est pas aussi courant que l’on aimerait le croire, Santiago fait plutôt bonne figure sans être au niveau des deux séries citées plus haut.

7,5/10 Ce western intergalactique où s’affrontes des personnages pas toujours très recommandables constitue à l’inverse un divertissement tout ce qu’il y a de plus recommandable. 

Simatural

Publié dans Critiques SF

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