Fiche n° 880 : Somewhere Else de Jousselin
Couverture :
Résumé :
Jazz, confidences et oreilles de lapin.Un air jazzy qui revient comme un leitmotiv, et installe à lui seul l’ambiance magique, comme hors du temps, de ce recueil d’histoires courtes. Ces morceaux de vie qui n’ont, en apparence, aucun lien entre eux mais appartiennent en fait au même univers, à un même monde surréaliste digne de Boris Vian. Un monde où pluies de harengs pourris.
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Mon avis :
Aaaah, je vous vois venir, bande de petits pointilleux qui avez décortiqué notre blog de A à Z. Certes, je l'admets (comment faire autrement...), j'ai déjà chroniqué cette BD, mais de l'eau à coulée sous les ponts depuis. Et, on le sait tous, le temps tend à tout effacer, le meilleur comme le pire. Je me suis donc dit comme c'est Noël, la période se prêtait idéalement à quelques petits rappels. Pourquoi pas Somewhere Else ?
Pourquoi ce titre ? Mais tout simplement parce que, comme je m'évertue à vous le rabâcher depuis maintenant 3 ans, ce livre n'est rien moins qu'un ovni dans l'univers de la BD, un bijou dans un écrin de poésie. Depuis 3 ans, nous ne faisons que conquérir de nouveaux adeptes qui, à leur tour, s'empressent d'offrir ce bel objet.
Un ouvrage qui devrait, en toute logique, vous emmener tout doucement et agréablement dans un univers tendre, poétique et absurde, où une douce mélodie semble s'échapper des pages au fil de la lecture et des connexions qui se font.
C'est peut-être bête à dire, mais une fois que vous aurez lu cette BD, vous vous sentirez bien, la vie sera plus belle.
Et puis flûte, cet ouvrage n'a pas eu la chance d'avoir un librairie génial pour en parler à la tv : si nous arrivons à vendre 800 exemplaires de Bleiberg à la librairie, il n'y a pas de raison pour que nous ne parvenions pas à faire de même avec Somewhere Else ! Alors, on compte sur vous pour qu'à Noël, cette BD connaisse ENFIN le succès qu'elle mérite.
10/10 Oui on garde la note, même après 3 ans, c'est dire. ATTENTION donc, BD CULTE on l'offre assurément, mais on ne la prête surtout pas, de peur de ne jamais la voir revenir. Vous aurez été prévenu !
Eric