Fiche n° 905 : Nobliaux et Sorcières (Les Annales du Disque-Monde 14) de Terry Pratchett

Publié le par Librairie CRITIC

Couverture :
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Résumé :
Au cœur des monts du Bélier, en écarquillant les yeux, on peut repérer le royaume de Lancre, qui est encore plus petit qu'une panoplie de nudiste. En y regardant de plus près, on reconnaît trois sorcières qui reviennent de voyage. L'une d'elles, Magrat, va épouser le roi Vérence. Les noces sont pour bientôt. Tout s'annonce comme le songe souriant d'une tiède nuit d'été. Pourtant il y a des imprudents qui, par maladresse, préparent le retour des Seigneurs. Des Nobliaux. Des Lumineux. Oh ! Les elfes sont beaux, et même gueulamour. Ils prennent tout. Et en échange, ils offrent la peur. Alors les trois sorcières sont à la peine, et elles ne sont pas les seules. Nous avons réuni pour vous une affiche exceptionnelle : l'archichancelier Mustrum Ridculle, excusez du peu ; le bibliothécaire de l'Université - quand vous refermerez ce livre, son "Oook !" résonnera encore à vos oreilles, et le deuxième plus grand amant du monde, Giama Casanabo - frissonnez, Mesdames

Informations complémantaires : ICI

Mon avis :
Troisième aventure de nos sorcières préférées, dans la continuité de la précédente. Pratchett s’amuse en effet toujours autant en détournant les codes de la Fantasy traditionnelle. Sa nouvelle cible ? Les elfes, êtres parfaits et intouchables dans la plupart des récits.

Alors que Mécomptes de fées donnait dans le parodique, ce volume 14 se montre clairement plus inquiétant. Les elfes sont ici présentés comme des êtres froids et cruels, uniquement soucieux de leur propre plaisir, bien que leur beauté extérieure demeure intacte. Sortent de vampires de la réalité, ils pénètrent le royaume de Lancre grâce aux croyances des paysans crédules.

Les coutumes rurales sont d’ailleurs largement tournées en dérision à travers l’avis des paysans quant aux livres, leurs réactions face à « la magie » et leurs nombreuses superstitions. Leur sagesse ancestrale permet à l’auteur de contrebalancer ce tableau peu flatteur de prime abord, surtout par contraste avec les mages de l’Université de l’invisible qui viennent ajouter leur sérieux comique à la situation.

8/10 Une relecture des classiques sortant du comique habituel, voilà qui renouvelle avec bonheur l’intérêt pour la saga la plus délirante de la fantasy ! Mémé Ciredutemps se montre une fois de plus magistrale, et on ne peut s’empêcher d’attendre son retour…

Chips

Publié dans Critiques Fantasy

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