Fiche n° 628 : Minstar (Greg Mandel 1) de Peter F. Hamilton
Couverture :
Résumé :
Bienvenue au XXIe siècle. Le réchauffement climatique est irréversible.
Après diverses catastrophes, un libéralisme effréné règne sur notre planète et les grandes compagnies détiennent désormais le pouvoir. Dans un tel environnement, un homme averti peut très bien tirer son épingle du jeu. Un homme comme Greg Mandel, ancien soldat d’élite de la brigade Mindstar et doté d’un implant biotechnologique qui fait de son intuition une arme redoutable. Pendant que les cartels se disputent sans merci une nouvelle source d’énergie révolutionnaire, la tension atteint son paroxysme… et Greg Mandel va affronter l’épreuve ultime.
Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=36649
Mon avis :
Chapitre un.
Greg Mandel aime pas tuer les innocents. Tuer des innocents lui trouble la conscience et l'oblige à boire pour oublier.
Greg Mandel aime pas les gauchistes. Les gauchistes veulent la fin du capitalisme, la fin du monde et même la paix.
Greg Mandel aime les jeunes filles deux fois plus jeunes que lui, les jeunes filles naïves dont le joli corps va l’aider à oublier les meurtres d’innocents et les méchants gauchistes.
Greg Mandel aime les militaires. Les militaires comprennent ce que les civils sont incapables d’appréhender. Quoi ? Greg ne peut pas vous le dire, c’est top secret.
Chapitre deux.
Où l’on découvre Julia, une jeune fille de 17 ans (combien de temps avant qu’elle ne tombe devant le charme un peu macho de Greg ?) en train d’épier les ébats amoureux de Kats, sa meilleure amie plus bonne que la plus bonne de ses copines et de Adrian, le garçon qu’elle aime. Julia le trouve plus mature que les autres et peut-être pourra-t-il en effet lui donner du plaisir au lit. Pas comme son ex ! D’ailleurs, c’est pour cette raison que c’est son ex ! Na !
Chapitre trois.
Mandel, Greg Mandel est convoqué de toute urgence par un milliardaire. Après une partie de « dis-moi si je mens » à hurler de rire (pour tout dire, les dialogues sont de ceux que l’on déniche dans les films d’action dont on ne connaît ni le nom ni les acteurs principaux, vous savez bien, ceux vendus dans les bacs à un euro), le milliardaire en déduit que Greg, c’est pas un rigolo. Greg se voit donc confier une mission par cet homme riche comme Crésus qui se trouve aussi être le grand-père de Julia. S’il arrive à démasquer quelques traîtres, Greg deviendra riche et peut-être même Greg le millionnaire.
Et ainsi de suite…
On finit par se demander si c’est bien Peter F. Hamilton, l’auteur de l’aube de la Nuit et pas un écrivain homonyme qui a pondu ce scénario de navet. Le point culminant est atteint avec des dialogues où l’on ne peut s’empêcher de déclamer tout haut en prenant la voix d’un acteur de films pornos allemands des années 70 (je remercie un ami pour la formule). Mais quelle horreur… La psychologie des personnages conduit à des scènes surréalistes, invraisemblables, ridicules et parfois même honteuses lorsque des énormités sont sorties. Franchement, le seul intérêt du livre réside dans la puanteur des idées exprimées çà et là et pas loin, pour le coup, de battre en terme de bêtises celles du pire roman de David Weber.
2/10 Premier roman de Peter F. Hamilton, Minstar était jusqu’aujourd’hui resté inédit dans notre beau pays. On comprend mieux pourquoi. A éviter. Surtout pour les fans de l’auteur.
Simatural