Dragons et succube débarquent à Critic
Nous sommes heureux de vous annoncer la venue à Critic d'Erik Wietzel pour la sortie de son nouveau roman Les Dragons de la Cité rouge. La dédicace aura lieu le samedi 4 juillet de 15 à 19 heures ! Bien sûr, si vous n'avez pas lu la précédente trilogie de l'auteur, Elamia, Erik se fera aussi un plaisir de vous la signer.
La couverture :
Résumé :
Le prince héritier de Redfelt a été enlevé.
La rançon ? Une épée magique, jusque-là conservée dans les profondeurs de la citadelle. Sa lame retiendrait prisonnières les âmes des dragons qui ont failli réduire Redfelt en poussière trois siècles plus tôt.
Mais les émissaires royaux ont disparu, ainsi que la rançon. La reine Éline se tourne alors vers Alec Deraan, un chasseur de primes. Ils furent amants à l’époque où il était un officier de la couronne promis à un brillant avenir. Aujourd’hui, c’est un loup solitaire dont le seul ami est un dragon. Car Alec cache un secret : il est possédé par une démone aussi séduisante que dangereuse, un succube qui lui prête main forte en échange de l’exclusivité de ses faveurs.
Troublé par ses retrouvailles avec une souveraine qu’il lui est interdit d’aimer, Alec accepte la quête à contrecœur et s’envole vers des contrées lointaines. Le temps presse : les dragons de l’épée pourraient se réveiller et achever la destruction interrompue il y a trois cents ans.
Extrait 1 :
Extrait 2 :
Simatural
La couverture :
Résumé :
Le prince héritier de Redfelt a été enlevé.
La rançon ? Une épée magique, jusque-là conservée dans les profondeurs de la citadelle. Sa lame retiendrait prisonnières les âmes des dragons qui ont failli réduire Redfelt en poussière trois siècles plus tôt.
Mais les émissaires royaux ont disparu, ainsi que la rançon. La reine Éline se tourne alors vers Alec Deraan, un chasseur de primes. Ils furent amants à l’époque où il était un officier de la couronne promis à un brillant avenir. Aujourd’hui, c’est un loup solitaire dont le seul ami est un dragon. Car Alec cache un secret : il est possédé par une démone aussi séduisante que dangereuse, un succube qui lui prête main forte en échange de l’exclusivité de ses faveurs.
Troublé par ses retrouvailles avec une souveraine qu’il lui est interdit d’aimer, Alec accepte la quête à contrecœur et s’envole vers des contrées lointaines. Le temps presse : les dragons de l’épée pourraient se réveiller et achever la destruction interrompue il y a trois cents ans.
Extrait 1 :
Le chasseur de primes reporta son attention sur l’entrée de la citadelle. Contrôlés par une vingtaine d’hommes en armes, marchands, ouvriers ou pèlerins franchissaient les hauts remparts à l’ombre des colosses minéraux qui les flanquaient, pour rejoindre la cour d’honneur. Deraan mit pied à terre et se joignit à la longue colonne.
Quand vint son tour, le jeune soldat qui le contrôla le dévisagea avec insistance.
– Quel est ton nom ? demanda-t-il enfin.
– Alec Deraan.
– Deran ?
– Avec deux a. Veux-tu que je l’épelle ?
Le sarcasme n’échappa pas au soldat qui entreprit de remplir son registre en ajoutant :
– Pas un nom d’ici, ça.
– « Ici » : tu parles de ta chaise ?
Le soldat leva sa plume.
– Qu’est-ce que tu veux dire par là ?
– Simplement que le royaume est grand, soldat.
– Bon. Quelle est la raison de ta visite ?
– Je viens m’entretenir avec la reine.
Le soldat releva la tête. Puis il toisa le voyageur vêtu de noir des pieds à la tête. À l’évidence, ce dernier ne lui inspirait que défiance, sans parler du motif pour le moins farfelu de son voyage.
– Profession ?
– Chasseur de primes.
– Chasseur de primes ?
– Faut-il que je l’épelle aussi ?
Extrait 2 :
L’après-midi touchait à sa fin. Au-dessus des monts Ténébreux brillait une étoile unique. Bientôt, des milliers de sœurs la rejoindraient là-haut. Certains affirmaient que chacune d’elle était le cœur d’un héros défunt. Quelle était celle du roi Baragan ? Le père d’Éline était mort en sauvant son peuple de la menace descendue du Détroit. Le lendemain de ses funérailles, Alec avait scruté le ciel, les nuits suivantes aussi. Il avait cessé après un mois, n’ayant décelé aucun nouvel astre au-dessus du royaume de Redfelt.Et comme je suis gentil, je vous mets un lien vers le feuilleton audio préparé par l'éditeur : http://bragelonne-le-blog.fantasyblog.fr/post/2/3224
Et si Baragan brillait pour le ciel d’un autre peuple, alors où était l’intérêt ?
Alec était certain d’une chose : sa vie ne vaudrait aucune étoile.
L’eau fraîche devint soudain glaciale. Arkan, qui buvait en amont, feula. Son compagnon humain se redressa. Masquant l’étoile dans son halo de lumière vive une forme bleue était apparue. La lumière déclina et Shen Sey fut là. En équilibre sur des pierres, mains sur les hanches et son visage incliné de côté, elle dominait Alec.
— Quel merveilleux spectacle ! dit-elle.
Le dragon fut le premier à réagir :
— Laisse-le, il est épuisé.
— Oh, tu es là, le lézard, dit-elle avant de retourner son attention vers Alec. Alors mon amant est épuisé ?
— J’aurais pu mourir aujourd’hui.
— Comme tu aurais pu mourir hier ou tu le pourrais demain. Quoi d’inédit là-dedans ?
— Parfois la mort est plus proche.
— Et tu te bats pour l’éloigner. Ne te plains pas, l’humain, tu as toi-même choisi ton métier. Et puis, tu aurais pu me demander de l’aide.
— Arkan et moi nous en sommes sortis seuls.
— Formidable.
— Tu peux retourner d’où tu viens, Shen.
Elle secoua la tête.
— On dirait un gamin qui s’émancipe de sa mère en tapant du pied.
Alec se leva et sortit du lit bouillonnant. Shen Sey le toisa avec envie. Pour ne pas céder à la beauté et à la sensualité de cette femme, il se détourna d’elle et se sécha en se frottant avec une couverture.
— Tu es un homme désirable…, dit Shen Sey avant qu’il enfile une chemise sèche et un gilet de peau sans manches. Dommage que ton cœur soit comme un roc.
— Je ne sais même pas si tu as un cœur, Shen.
— Tu n’as jamais cherché à le savoir.
— Ce que je connais de toi me suffit amplement.
— Je pourrais te briser pour de tels propos.
— En général, tu ne te gênes pas. Qu’est-ce qui t’arrête aujourd’hui ? La lassitude ? Alors je ne te retiens pas.
D’un bond Shen Sey quitta à son tour la rivière. Elle rejoignit son amant qui rassemblait du bois pour un feu.
— Tu ne mets pas de pantalon, Alec ?
— Je pensais que tu aimerais mieux sans, ironisa-t-il.
— Ne me provoque pas.
— Qui voudrait faire une chose pareille ? Tu ne veux pas m’aider plutôt ?
— Je n’ai jamais froid, tu le sais bien.
Simatural