Fiche n° 761 : 30 Jours de Nuit de Templesmith et Niles

Publié le par Librairie CRITIC

Couverture :
30_jours_nuit.jpg

Résumé :
Des vampires se déchaînent dans une bourgade plongée dans une nuit qui dure un mois. L'une des meilleures BD d'horreur jamais réalisées... et un film signé Sam Raimi !

Informations complémentaires : ICI

Mon avis :
Barrow, Alaska. La ville américaine la plus au nord de la planète. Isolée au possible, glaciale, tranquille pour le moins, disposant de la particularité de ne plus avoir de nuit pendant 2 mois de printemps et surtout d'un mois de novembre où le jour ne se lève plus. 30 jours de nuits. Une aubaine quand on est un vampire. Un troupeau humain à disposition, pas besoin de se reposer, de quoi se gaver pour une année entière. Le massacre peut commencer.
Hommes, femmes, enfants vont passer 30 jours de cauchemar et d'horreur au bout du monde. L'aube finit toujours par poindre, le tout étant de survivre jusque là.

Le scénario de Steve Niles n'est certes pas un chef d'œuvre de construction mais l'idée de départ suffit amplement à soutenir le récit. On pourra lui reprocher la fin, trop facile mais chut, je vous laisse la surprise. Le dessin, les peintures plutôt, de Ben Templesmith, macabres au possible, servent l'histoire à merveille. Une grande partie de l'ambiance et de la réussite du projet lui est imputable.

Son trait décalé, glauque, déstructuré, à la limite de l'expressionnisme parfois, ne plaira pas à tous, c'est certain. Ses vampires sont loin du glamour de Rice ou du gentleman de Stocker. On a affaire à une bande de tueurs sanguinaires sans pitié, prenant un plaisir évident aux massacres qu'ils commettent. Il faut dire que pour eux, c'est comme être un gamin lâché dans une usine de friandises. Il n'y a qu'à se baisser pour ramasser.

Sauf que...

8.5/10 La licence 30 Days of Night a engendré quelques suites dispensables mais l'original reste une sacrée claque. Comic catégorie must-have.

Winter

Publié dans Critiques Comics

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article