Fiche n° 401 : L'Esclave (Les Livres de Rai-Kirah 1) de Carol Berg
Couverture :
Résumé :
Seyonne n'a pas toujours été esclave.
Autrefois, les membres de son peuple étaient les gardiens d'une magie protégeant le monde contre les démons. Autrefois. avant que les Derzhi ravagent leurs terres et les réduisent en esclavage. Après seize années de misère et d'humiliation, Seyonne est résigné : il attend la mort en évitant le surcroît de souffrance qu'apportent l'espoir et le souci d'autrui. Mais, lorsqu'Il est acheté par Aleksander, prince de l'Empire derzhi, son fatalisme désespéré vacille.
Ce nouveau maître, d'une insouciante cruauté, héritier d'une civilisation qui a assujetti la sienne et règne sans partage sur son monde, semble la proie des démons. Que deviendrait le monde sous l'emprise d'un empereur à leur merci ? Devinant en Aleksander les germes de la grandeur, l'esclave devra, pour le sauver, trouver la force de mener son dernier combat.
Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=32017
Mon avis :
Une bonne surprise que cette première traduction de la texane Carol Berg ! Trois raisons de se laisser tenter.
La première raison et non des moindres est son autonomie. A l'heure où les trilogies monopolisent les meilleures ventes, un petit one-shot fait toujours du bien. L'Esclave peut se lire TOUT SEUL. Toutes les intrigues importantes dévoilées dans ce premier tome trouvent leur solution. J'ai un peu l'impression de commencer ma chronique par la fin mais, comme beaucoup de lecteurs, je n'aime pas attendre la suite d'une histoire. Aussi ai-je décidé de débuter par cette singularité bienvenue, histoire que vous ne vous braquiez pas sur l'indication "tome 1" indiquée sur la couverture.
La deuxième porte sur ses personnages, points forts du roman. Qu'ils s'agissent du prince Aleksander, de Seyonne ou des nombreux autres personnages principaux et secondaires, apprendre à connaître chacun constitue un réel plaisir. Contrairement à d'autres auteurs qui aime laisser les intrigues en longueure, Berg dévoile vite les motivation de chacun. L'amitié entre le prince et son esclave est peut-être un peu trop rapide pour paraître réaliste mais elle est nécessaire au rythme du roman qui ne traîne pas en route et ne s'embarrasse pas dans de longues descriptions à rallonge ni dans la multiplications de sous-intrigues. C'est simple, parfois trop, un peu naïf aussi mais au moins est-ce efficace.
La troisième vise l'univers, là aussi conventionnel mais dépourvu de manichéisme et de cruauté. L'Histoire n'est pas toute rose. On tue, on viole et on soumet. Rancunes, trahisons et haine trouvent leurs racines dans un passé lourd de violences. L'auteur a fait ses devoirs et ça se sent.
7,5/10 Un bon roman de fantasy classique, parfois un peu facile et naïf (j'ai oublié de mentionner qu'il s'agit là d'un premier roman) mais tellement sincère et bien mené que l'on ferme les yeux sur ces petits défauts pour prendre du plaisir le temps d'une lecture. A lire !
Simatural
Résumé :
Seyonne n'a pas toujours été esclave.
Autrefois, les membres de son peuple étaient les gardiens d'une magie protégeant le monde contre les démons. Autrefois. avant que les Derzhi ravagent leurs terres et les réduisent en esclavage. Après seize années de misère et d'humiliation, Seyonne est résigné : il attend la mort en évitant le surcroît de souffrance qu'apportent l'espoir et le souci d'autrui. Mais, lorsqu'Il est acheté par Aleksander, prince de l'Empire derzhi, son fatalisme désespéré vacille.
Ce nouveau maître, d'une insouciante cruauté, héritier d'une civilisation qui a assujetti la sienne et règne sans partage sur son monde, semble la proie des démons. Que deviendrait le monde sous l'emprise d'un empereur à leur merci ? Devinant en Aleksander les germes de la grandeur, l'esclave devra, pour le sauver, trouver la force de mener son dernier combat.
Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=32017
Mon avis :
Une bonne surprise que cette première traduction de la texane Carol Berg ! Trois raisons de se laisser tenter.
La première raison et non des moindres est son autonomie. A l'heure où les trilogies monopolisent les meilleures ventes, un petit one-shot fait toujours du bien. L'Esclave peut se lire TOUT SEUL. Toutes les intrigues importantes dévoilées dans ce premier tome trouvent leur solution. J'ai un peu l'impression de commencer ma chronique par la fin mais, comme beaucoup de lecteurs, je n'aime pas attendre la suite d'une histoire. Aussi ai-je décidé de débuter par cette singularité bienvenue, histoire que vous ne vous braquiez pas sur l'indication "tome 1" indiquée sur la couverture.
La deuxième porte sur ses personnages, points forts du roman. Qu'ils s'agissent du prince Aleksander, de Seyonne ou des nombreux autres personnages principaux et secondaires, apprendre à connaître chacun constitue un réel plaisir. Contrairement à d'autres auteurs qui aime laisser les intrigues en longueure, Berg dévoile vite les motivation de chacun. L'amitié entre le prince et son esclave est peut-être un peu trop rapide pour paraître réaliste mais elle est nécessaire au rythme du roman qui ne traîne pas en route et ne s'embarrasse pas dans de longues descriptions à rallonge ni dans la multiplications de sous-intrigues. C'est simple, parfois trop, un peu naïf aussi mais au moins est-ce efficace.
La troisième vise l'univers, là aussi conventionnel mais dépourvu de manichéisme et de cruauté. L'Histoire n'est pas toute rose. On tue, on viole et on soumet. Rancunes, trahisons et haine trouvent leurs racines dans un passé lourd de violences. L'auteur a fait ses devoirs et ça se sent.
7,5/10 Un bon roman de fantasy classique, parfois un peu facile et naïf (j'ai oublié de mentionner qu'il s'agit là d'un premier roman) mais tellement sincère et bien mené que l'on ferme les yeux sur ces petits défauts pour prendre du plaisir le temps d'une lecture. A lire !
Simatural