Fiche n° 139 : Succubus Blues (Georgina Kincaid 1) de Richelle Mead (Avant-Première)
Couverture :
Résumé :
Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=31416
Mon avis :
7.5/10 Fort de son refus du manichéisme et d'une touche d'humour appréciable (le pop-corn et le moka ne sont jamais loin), Succubus Blues reste de la BIT-LIT. Les uns apprécieront, les autres soupireront. Moi, j'ai apprécié ce premier volume. Au second tome de ne pas me faire soupirer.
Simatural
Résumé :
L'enfer de la librairie... en plus sexy !
Parmi les carrières que l'enfer offre à une femme, succube peut sembler plutôt sympa : la jeunesse éternelle, le choix de son apparence,une garde-robe top-niveau et des hommes prêts à tout pour un simple effleurement.
D'accord, ils le paient de leur âme, mais pourquoi s'arrêter à ce genre de détail ?
Pourtant, le vie de Georgina Kincaid est bien moins glamour. Son patron, un démon de seconde zone, fait une fixation sur les films de John Cusack. Ses meilleurs amis immortels lui rappellent sans cesse la fois où elle s'est transformée en dominatrice de l'enfer, avec tous ses accesoires, fouet et ailes compris. Et pas moyen de décrocher un rencard potable sans mettre en péril l'âme de l'élu. Heureusement, son travail à la librairie du coin lui procure certaines satisfactions : livres à l'oeil, moka blanc à volonté, et même la possiblité d'approcher le beau Seth Mortensen, un ateur qu'elle rêve -mais s'interdit- de mettre dans son lit.
Mais voilà que quelqu'un se met à jouer les justiciers dans la communauté des anges et des démons de Seattle. Bien malgré elle, Georgina sera propulsée au coeur de la tourmente. Et pour une fois, ses sortilèges sexy et sa langue bien pendue ne lui seront d'auncun secours...
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=31416
Mon avis :
La bit-lit (aussi connue sous le nom de paranormal romance) est un sous-genre de la fantasy urbaine. Il s'agit de romans mettant en scène une héroïne qui côtoie, dans le cadre de notre monde contemporain, des loups-garous, des vampires, des démons, des fées, des sorcières, bref, toutes ces créatures magiques que l'on rencontre dans l'imaginaire du fantastique. Ces dernières années, on a vu beaucoup d'oeuvres appartenant à ce genre rencontrer un grand succès sur petit écran (Buffy contre les vampires), sur le grand (les adaptations de Fascinations et de ses suites) et le plus souvent, en littérature (la série Anita Blake de Laurell K. Hamilton).
Pour tout vous dire, je ne suis pas un grand fan de cette bit-lit. Le plus souvent, la propension des héroïnes à s'épendre sur les malheurs de leur vie amoureuse m'ennuie profondément. Ainsi, les livres de Laurell K. Hamilton, Kelley Armstrong ou encore Jennifer Rardin n'ont pas vraiment trouvé grâce à mes yeux. Et c'est peu dire.
Le plus souvent. Car certains des représentants du genre ont réussi à me plaire. J'avoue adorer regarder un bon épisode de Buffy, avoir lu le premier tome du Bon, la Brute et le Mort-vivant avec un plaisir certain (un peu moins le second déjà qui retombe dans les travers du genre) et avoir apprécié ce premier volume des aventures de Georgina Kincaid.
Commençons par les points forts. La première bonne surprise, c'est la tentative presque réussie de l'auteur à gommer le manichéisme habituel du genre. L'héroïne est un succube et se nourrit de l'énergie de ses pauvres victimes, ses potes sont des vampires ou des démons. Bref, nos héros sont bien loin des poncifs du genre. Le méchant aurait tout aussi bien pû être le gentil dans une autre histoire, une histoire plus convenue.
L'autre bon point vient de l'humour omniprésent dans l'ouvrage. Comme dans les bouquins de sa collègue et compatriote Kim Harrison, on retrouve un côté "série B" bienvenu. La langue bien pendue de l'héroïne lui vaudra bien des ennuis. Je me suis franchement bien marré à de nombreuses reprises lors des dialogues taillés avec talent.
Sans ses rebondissements prévisibles, Succubus Blues aurait pû être un très bon livre. En effet, les péripéties importants se devinent longtemps à l'avance et, de fait, tombent un peu à plat. Malgré quelques belles tentatives, Succubus blues n'arrive pas totalement à éviter les clichés du genre. Ainsi, on n'échappe pas aux nombreux soupirants d'une héroïne qui peine à choisir ni aux trois scènes de cul obligatoires.
Le dernier chapitre et l'épilogue posent les bases du second volume. Un troisième est déjà sorti outre-atlantique et un quatrième volume est d'ores et déjà annoncé. Espérons que l'auteur sache s'arrêter à temps.
Pour tout vous dire, je ne suis pas un grand fan de cette bit-lit. Le plus souvent, la propension des héroïnes à s'épendre sur les malheurs de leur vie amoureuse m'ennuie profondément. Ainsi, les livres de Laurell K. Hamilton, Kelley Armstrong ou encore Jennifer Rardin n'ont pas vraiment trouvé grâce à mes yeux. Et c'est peu dire.
Le plus souvent. Car certains des représentants du genre ont réussi à me plaire. J'avoue adorer regarder un bon épisode de Buffy, avoir lu le premier tome du Bon, la Brute et le Mort-vivant avec un plaisir certain (un peu moins le second déjà qui retombe dans les travers du genre) et avoir apprécié ce premier volume des aventures de Georgina Kincaid.
Commençons par les points forts. La première bonne surprise, c'est la tentative presque réussie de l'auteur à gommer le manichéisme habituel du genre. L'héroïne est un succube et se nourrit de l'énergie de ses pauvres victimes, ses potes sont des vampires ou des démons. Bref, nos héros sont bien loin des poncifs du genre. Le méchant aurait tout aussi bien pû être le gentil dans une autre histoire, une histoire plus convenue.
L'autre bon point vient de l'humour omniprésent dans l'ouvrage. Comme dans les bouquins de sa collègue et compatriote Kim Harrison, on retrouve un côté "série B" bienvenu. La langue bien pendue de l'héroïne lui vaudra bien des ennuis. Je me suis franchement bien marré à de nombreuses reprises lors des dialogues taillés avec talent.
Sans ses rebondissements prévisibles, Succubus Blues aurait pû être un très bon livre. En effet, les péripéties importants se devinent longtemps à l'avance et, de fait, tombent un peu à plat. Malgré quelques belles tentatives, Succubus blues n'arrive pas totalement à éviter les clichés du genre. Ainsi, on n'échappe pas aux nombreux soupirants d'une héroïne qui peine à choisir ni aux trois scènes de cul obligatoires.
Le dernier chapitre et l'épilogue posent les bases du second volume. Un troisième est déjà sorti outre-atlantique et un quatrième volume est d'ores et déjà annoncé. Espérons que l'auteur sache s'arrêter à temps.
7.5/10 Fort de son refus du manichéisme et d'une touche d'humour appréciable (le pop-corn et le moka ne sont jamais loin), Succubus Blues reste de la BIT-LIT. Les uns apprécieront, les autres soupireront. Moi, j'ai apprécié ce premier volume. Au second tome de ne pas me faire soupirer.
Simatural