Fiche n° 490 : Succubus Dreams (Georgina Kincaïd 3) de Richelle Mead
Couverture :
Résumé :
Rien ne va plus pour Georgina, même sa liaison avec le célèbre Seth Mortensen ! Déjà, pas de sexe entre eux: Georgina étant un succube, elle ' pourrait tuer son amant par mégarde. Ça calme les ardeurs les plus motivées ! En plus, même se voir devient difficile: Seth est obsédé par son dernier roman, et Georgina doit jouer les mentors pour une nouvelle recrue vraiment pas douée. Et enfin, il y a Dante, cet interprète de rêves bien enjôleur que Georgina est obligée de consulter, car une entité malveillante s'en prend à elle durant son sommeil. Du coup notre succube fait face à un double défi : reprendre le contrôle de sa vie amoureuse, et lutter contre un terrible ennemi. Si elle venait à échouer, le monde des mortels pourrait bien ne plus jamais connaître le sommeil !
Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=35038
Mon avis :
Après deux couvertures plutôt jolies - dans le genre, Jean-Sébastien Rossbach se fend d'une illustration assez mitigée - au regard de ce qu'il est capable de faire. "Mitigé", voilà un terme que vous risquez de rencontrer à de nombreuses reprises au cours de cette critique.
Mitigée, d'abord, l'intrigue principale ou plus précisément, son absence. De prétexte dans le second tome, elle dégringole encore d'une marche tant et si bien que l'auteur ne se donne même pas la peine de nous faire croire à son existence. La multiplications des intrigues secondaires n'arrive jamais à faire oublier qu'il manque, non pas un fil rouge mais une histoire digne de ce nom pour avoir l'impression de lire plus que la vie quotidienne d'un succube.
Mitigées, enfin, les relations entre les personnages principaux qui n'évoluent pas. Ce patinage est notamment sensible dans la relation entre Seth et Georgina qui traîne à n'en plus finir, amenant son lot de situations invraisemblables. Pour les autres protagonistes, seuls les nouvelles têtes apportent un peu de piquants, les anciens jouant le rôle qui leur est dévolu, c'est-à-dire, jouer les faire-valoirs lors de dialogues bien tournés où l'héroïne ne se gêne pas pour lancer quelques répliques bien senties. Une héroïne parfois insupportable : pour quelqu'un qui se nourrit de la vie des autres et qui en consent du remord, l'entendre gémir (sans mauvais jeu de mots) à longueur de journée en étonnera plus d'un. Ce ne sont malheureusement pas les flachback, plus qu'inutiles, qui viendront éclairer ses incessantes jérémiades.
Heureusement, vers la fin de cette troisième aventure de notre succube préféré, Richelle Mead semble avoir comprise qu'il était temps de faire quelques bouversements sous peine de tourner en rond - un tome de plus! Ainsi, la fin apporte son lot de révélations, à défauts de surprises... Chez Richelle Mead, rien n'est jamais gratuit et il est assez facile de faire le lien entre deux intrigues que - à priori - rien ne rapprochent (l'auteur s'échinant à nous convaincre du contraire). Richelle Mead devrait revoir sa copie à ce niveau puisque ce reproche est récurrent depuis les débuts de la série. Toutefois, n'oublions pas de signaler que ce troisième tome est agréable à lire et rappelle, parfois, le plaisir que l'on a pu prendre à regarder un bon épisode de Buffy. Une comparaison que l'on hésitera pas à pousser plus loin puisque ce troisième tome donne parfois l'impression de lire le scénario d'une série tv avec ses dialogues du tac-au-tac et son rythme relevé.
6,5/10 Voilà le troisième tome d'une série qui, si elle reste toujours plaisante à lire, a de plus en plus de mal à justifier le prix d'un grand format. A ce titre, si vous n'avez pas encore succomber à la démone la plus sexy de Seattle, on vous conseillera d'attendre une éventuelle parution poche.
Simatural
Résumé :
Rien ne va plus pour Georgina, même sa liaison avec le célèbre Seth Mortensen ! Déjà, pas de sexe entre eux: Georgina étant un succube, elle ' pourrait tuer son amant par mégarde. Ça calme les ardeurs les plus motivées ! En plus, même se voir devient difficile: Seth est obsédé par son dernier roman, et Georgina doit jouer les mentors pour une nouvelle recrue vraiment pas douée. Et enfin, il y a Dante, cet interprète de rêves bien enjôleur que Georgina est obligée de consulter, car une entité malveillante s'en prend à elle durant son sommeil. Du coup notre succube fait face à un double défi : reprendre le contrôle de sa vie amoureuse, et lutter contre un terrible ennemi. Si elle venait à échouer, le monde des mortels pourrait bien ne plus jamais connaître le sommeil !
Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=35038
Mon avis :
Après deux couvertures plutôt jolies - dans le genre, Jean-Sébastien Rossbach se fend d'une illustration assez mitigée - au regard de ce qu'il est capable de faire. "Mitigé", voilà un terme que vous risquez de rencontrer à de nombreuses reprises au cours de cette critique.
Mitigée, d'abord, l'intrigue principale ou plus précisément, son absence. De prétexte dans le second tome, elle dégringole encore d'une marche tant et si bien que l'auteur ne se donne même pas la peine de nous faire croire à son existence. La multiplications des intrigues secondaires n'arrive jamais à faire oublier qu'il manque, non pas un fil rouge mais une histoire digne de ce nom pour avoir l'impression de lire plus que la vie quotidienne d'un succube.
Mitigées, enfin, les relations entre les personnages principaux qui n'évoluent pas. Ce patinage est notamment sensible dans la relation entre Seth et Georgina qui traîne à n'en plus finir, amenant son lot de situations invraisemblables. Pour les autres protagonistes, seuls les nouvelles têtes apportent un peu de piquants, les anciens jouant le rôle qui leur est dévolu, c'est-à-dire, jouer les faire-valoirs lors de dialogues bien tournés où l'héroïne ne se gêne pas pour lancer quelques répliques bien senties. Une héroïne parfois insupportable : pour quelqu'un qui se nourrit de la vie des autres et qui en consent du remord, l'entendre gémir (sans mauvais jeu de mots) à longueur de journée en étonnera plus d'un. Ce ne sont malheureusement pas les flachback, plus qu'inutiles, qui viendront éclairer ses incessantes jérémiades.
Heureusement, vers la fin de cette troisième aventure de notre succube préféré, Richelle Mead semble avoir comprise qu'il était temps de faire quelques bouversements sous peine de tourner en rond - un tome de plus! Ainsi, la fin apporte son lot de révélations, à défauts de surprises... Chez Richelle Mead, rien n'est jamais gratuit et il est assez facile de faire le lien entre deux intrigues que - à priori - rien ne rapprochent (l'auteur s'échinant à nous convaincre du contraire). Richelle Mead devrait revoir sa copie à ce niveau puisque ce reproche est récurrent depuis les débuts de la série. Toutefois, n'oublions pas de signaler que ce troisième tome est agréable à lire et rappelle, parfois, le plaisir que l'on a pu prendre à regarder un bon épisode de Buffy. Une comparaison que l'on hésitera pas à pousser plus loin puisque ce troisième tome donne parfois l'impression de lire le scénario d'une série tv avec ses dialogues du tac-au-tac et son rythme relevé.
6,5/10 Voilà le troisième tome d'une série qui, si elle reste toujours plaisante à lire, a de plus en plus de mal à justifier le prix d'un grand format. A ce titre, si vous n'avez pas encore succomber à la démone la plus sexy de Seattle, on vous conseillera d'attendre une éventuelle parution poche.
Simatural